Avis de recherche : 41 millions d'euros jusqu'en juin

Suite à la réunion du mercredi 27 février, dans les locaux de l'Académie, avec la présence de la direction et de plus de 300 collaborateurs, la Société Anonyme du Sporting CP (SAD), a émis un communiqué à la CMVM (Commission du Marché des Valeurs Mobilières), estimant l'insuffisance des ressources qui se manifestera fin avril 2019.

Le SAD du Sporting affirme qu'il lui faudrait 65 millions d'euros au cours des 12 prochains mois, dont 41 dès le mois de juin.

La direction se prépare à négocier :

- Les prêts en cours, une situation qui pourrait s’élever à 200 millions d’euros, une opération de titrisation de crédits détenus par Sporting SAD, liée à l'accord des droits de télévision pour les matchs de l'équipe principale de football.

- L'obtention de nouveaux sponsors liés à l'équipe de football, au stade José Alvalade ou au centre de formation (Académie).

Si ses opération n'aboutissent pas, la vente des joueurs sera une réalité. La SAD peut aussi recourir à la vente d'actifs, en particulier des droits économiques des joueurs de football, afin de répondre à tout besoin de liquidité.

« L'aliénation des droits économiques des joueurs de football en tant qu'outil générateur de fonds de roulement est, par ailleurs, courante dans ce secteur d’activités, étant récurrente dans la plupart des sociétés sportives au Portugal ", lit-on dans le même communiqué. 

Les impacts financiers de l'invasion à l'Académie et l'affaire Cashball sont des facteurs d'incertitude, s'est la clarification fournie par la SAD de Sporting à la CMVM.

La SAD du Sporting s'est aussi prononcé sur deux affaires pénales - dans les informations communiquées au CMVM - dans lesquelles elle est directement impliquée :

Affaire des agressions de l'Académie du 15 mai et de l'affaire Cashball.

- Dans le premier cas, l'actuelle direction se prononce sur les procédures en cours et mentionne le fait que l'ancien président Bruno de Carvalho a été mis en examen, concluant que : « en ce moment, il n'est pas possible d'anticiper les impacts sportifs ou économiques que cette procédure peut causer ».

- Dans l'affaire Cashball, rappelant qu'en mai 2018, les postes de travail de deux fonctionnaires du Sporting avaient été perquisitionnés, et qu'aucun membre des organes sociaux, n'avait été mis en cause.