Retour sur une catastrophe prévisible
Avec des attitudes et des
choix contestables, le Royaume du Lion a ouvert la discipline
« hara-kiri ». Entraîneur et joueurs ne se repentent pas
de leurs péchés, et ce sont de nouveau suicidés.
Un nouveau scénario, le
même metteur en scène avec des acteurs principaux différents !
Après l'humiliation subie au stade Vélodrome, 4-1, le Sporting
s'est encore incliné face à Marseille (0-2), cette fois à
domicile, dans une prestation que l'on peut qualifier de
cauchemardesque. Autant la contre performance du gardien de but,
Antonio Adán, était imprévisible au match aller, autant celle de
Ricardo Esgaio était prévisible au match retour.
Il ne s'agit pas ici de
culpabiliser les 2 joueurs en question, car le crash fut collectif
avec un pilote obstiné a ne pas voir la piste d’atterrissage.
Les déclarations de
l'entraîneur Rúben Amorim après la
défaite contre Marseille, sont surprenantes :
« Ce n'est pas l'un des
joueurs préférés des supporters (Ricardo Esgaio), mais c'est l'un
des miens. Tant qu'il sera là, je le protégerai autant que
possible ».
Il y a des prestations
imprévisibles, comme celle d'Antonio Adán. Impossible pour un
entraîneur d'anticiper cela. Une autre chose est d'insister sur une
option anti-compétitive d'un joueur avec un passé récent plein
d'erreurs graves qui ont coûté très cher à l'équipe et au club.
Contre Santa Clara en 2021/2022 et cette saison, contre le SC Braga,
le FC Porto et Boavista FC. Ce n'est pas parce que Rúben
Amorim protège Ricardo Esgaio que le joueur va s'améliorer.
Il doit protéger d'abord le Sporting.
La perfection n'existe pas,
c'est valable pour tout le monde y compris pour Rúben
Amorim. Mais l'entêtement peut être une erreur grave, c'est
ce qui s'est passé, et les erreurs coûtent très cher. Si les
joueurs ne sont pas en forme où affectés psychologiquement ils ne
doivent pas convoqués, il n'y a pas de privilégiés, le seul
critère qui doit être privilégié est de défendre le Sporting
Clube de Portugal. Avant tout !
L'Équipe : « Les Marseillais sont de
retour dans la course à la qualification. Ils ont de nouveau été
aidés, quand Ricardo Esgaio a commis un penalty, transformé par
Guendouzi, et a vu le deuxième jaune et rouge ».
Le Monde :
« Après un premier match marqué par plusieurs erreurs du
gardien du Sporting, les hommes d'Igor Tudor ont réussi à frustrer
une nouvelle fois les lions. Ils ont profité des cadeaux des
Portugais, dont deux fautes de Ricardo Esgaio presque dans la même
minute ».
Marca : « Le groupe D est en feu.
Marseille a encore battu le Sporting, dans un nouveau film, mais avec
le même scénario. L'équipe portugaise s'est retrouvée avec deux
joueurs de moins et les Français en ont profité ».
Le
Parisien : « Cela s'appelle du déjà vu. A 19 minutes, Amine
Harit est stoppé dans la surface de réparation du Sporting par
Ricardo Esgaio, qui venait d'être averti. Deuxième carton jaune et
carton rouge conséquent. Un cauchemar pour le
Sporting ».
Kicker : « Les deux expulsion du
Sporting ont conduit à un match terne, dans lequel Marseille n'a eu
aucun problème à prendre une avance de deux buts en première
mi-temps. Ensuite, c'était juste de la gestion ».
Le Figaro
: « Solides dans les transitions et les duels, les hommes
d'Igor Tudor ont surpris un Sporting certes vindicatif, mais qui est
vite devenu confus et nerveux. 42 : c'est le nombre de minutes
pendant lesquelles le Sporting a disputé à onze contre onze ce
double affrontement avec Marseille. Sebastián Coates est revenu mais
s'est rapidement égaré. Comme ses deux coéquipiers, il a semblé
trop lent dans les attaques marseillaises. Surmené, il est sorti à
cause d'une blessure musculaire. Un cauchemar ».
5 commentaires:
Belle analyse et quand Ruben a dit que les supporters n'aimaient pas Esgaio et Paulinho car ils venaient de Braga j'ai halluciné. C'est pas qu'on ne les aime pas c'est plutot qu'on a en marre que Esgaio multiplie les conneries qui nous coute des points et qu'il continue à jouer, et Paulinho il est devant le but et tire à côté donc on n'a juste pas une patience illimitée face à ça.
J'irais plus loin. Amorim est benfiquista, et il a été bien reçu chez nous, Esgaio a été formé chez nous avant d'être bradé a Braga où il a fait un bon parcours.
Palhinha aussi est passé par Braga avant de revenir à la maison et personne ne lui a voulu.
Amorim c'est débarrassé de Slimani et de Tiago Tomás, prêté le jeune défenseur, la grande promesse Esteves, pour qu'ils ne fassent pas concurrence a Paulinho et Esgaio.
Je n'ai rien contre Amorim, je lui reconnais ses merites, dont le titre sorti de nulle part, mais il me semble imbu de sa personne, le chef du Sporting en quelque sorte, car le président Varandas est n'as pas de couilles pour mettre de l'ordre dans la maison.
... Amorim lui même, entraîneur débutant, a été acheté a Braga a un prix exorbitant, il a loupé une occasion de se taire.
Merci du texte et de la perspective. Quelle desastre et ce seulement 1 saison apres avoir gagner le titre...je commence a me demander si Varandas n'a pa payer quelqu'un pour le titre Covid et ainsi maintenir la presidence!
Salut Mateus,
Varandas n'a payé personne, il manque d'empathie, mais ce n'est pas un voyou, comme Pinto da Costa ou Filipe Vieira. Il a juste eu de la chance par le titre gagné en 2020-2021, sinon, je pense, il n'aurait pas été réélu. Un titre remporté dans des circonstances particulières, le confinement et l'effet surprise d'une équipe et d'un entraineur dont personne ne croyait et les adversaires directs ne se sont pas méfiés.
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