A 24 heures du
derby qui paralyse le Portugal, retour sur les 7 pêches capitaux -
déjà connus - qui font de la pieuvre rouge l'une des plus grandes
organisations criminelles qui agit à visage découvert, sans être
inquiétée.
A ce niveau,
même les plus grands cartels mafieux se grattent dans leurs
planques. Eux au moins, ils vivent dans la clandestinité sans avoir
le soutient de la presse, de ministres, de juges, sans oublier les
équipes d'arbitrage qui a chaque rencontre s'habillent de leurs plus
belles plumes d'oiseau de rapine et adultèrent bien souvent les
résultats. Rappel non exhaustif des affaires en cours.
SAC
BLEU
Lancée en 2018, l'affaire «Saco Azul» enquête sur les
délits de blanchiment d'argent et de fraude fiscale. Les premières
perquisitions ont été effectuées en septembre 2018, date à
laquelle six accusés ont été constitués, dans une affaire
suspectée de «blanchissement d'argent».
E.MAILS
La
divulgation des e-mails de Benfica, par le FC Porto, dans le canal TV
Porto, en juin 2017, a soulevé des soupçons de crimes présumés de
trafic d'influence, de corruption passive et active par Benfica. Le
procureur a désigné Paulo Gonçalves, directeur du
département juridique du Benfica,
comme seul accusé dans l’enquête sur un réseau de corruption
visant l'arbitrage au profit du Benfica.
«VOUCHERS» UN
BON ÉCHANGE
Le procès a été engagé à la suite d'une plainte
déposée en 2015 par Bruno de Carvalho, alors président du
Sporting, enquêtant sur l'existence d'une possible corruption de
Benfica auprès des arbitres.
OPÉRATION LEX
Luís Filipe Vieira, président du Benfica à été accusé
d'avoir reçu indûment un avantage, soupçonné d'avoir offert au
juge Rui Rangel une place dans la future université du club, en
compensation de l'influence du juge dans l'affaire fiscale de son
fils. L'enquête, qui s'étend à plusieurs magistrats, pour des
délits présumés de corruption, de blanchiment d'argent, de trafic
d'influence et de fraude fiscale, a déjà 18 prévenus, dont Luís
Filipe Vieira.
E.TAUPE
La
Société Anonyme Sportive du Benfica (SAD) a été mise hors de
cause lors du procès dans une affaire qui enquête sur la violation
de la justice, à savoir l'accès aux enquêtes et aux poursuites
liées à Benfica et même à des clubs rivaux. Le procès, qui
engage Paulo Gonçalves (encore lui), José Augusto Silva et Júlio
Loureiro (fonctionnaire juridique), n'a pas encore commencé, à
cause de l'appel devant la Cour suprême de ce dernier.
MATCHS
TRUQUÉS
La police judiciaire et le ministère public portugais
enquêtent sur une tentative de cooptation de joueurs du club
Marítimo par un membre proche de Benfica avant une confrontation
entre les deux équipes, lors de la 33ème journée du championnat
2015/16. Deux joueurs Marítimo ont jeté leurs soupçons de manière
anonyme. En outre, un match contre Rio Ave est également sous
enquête, ayant Paulo Gonçalves (encore lui) et César Boaventura
comme suspects.
VALISE
CIAO
La police judiciaire de Porto soupçonne un stratagème de
Benfica qui visait à acheter des joueurs pour perdre leurs matchs
contre Benfica et aussi pour gagner contre le FC Porto. Dans le cadre
de l'enquête, des recherches ont été effectuées auprès de quatre
sociétés sportives à responsabilité limitée, telles que Aves, V.
Setúbal, Marítimo et Paços de Ferreira, dans une affaire dans
laquelle certains transferts de joueurs serait échangée contre des
faveurs.