mercredi 7 mars 2018

Moniz Pereira : La plus grande figure du sport portugais du XXème siècle

Depuis hier, mardi 6 mars, le Musée National du Sport a inaugurer une salle consacrée aux réalisations de cette personnalité légendaire du Sporting Clube de Portugal qui est Moniz Pereira.
L'exposition regroupe le vaste domaine, avec des souvenirs matériels, qui prouvent ce que Moniz Pereira a laissé au pays.
« Cela valait la peine de vivre ce que j'ai vécu; Cela valait la peine d'avoir souffert ce que j'ai souffert. Cela valait la peine d'avoir aimé ceux que j'ai aimé. Cela valait la peine d'embrasser ceux que j'ai embrassés », écrivait Mário Moniz Pereira dans l'une de ses 140 compositions musicales - une de ses nombreuses qualités. 

Leonor, fille de Moniz Pereira, représentant toute sa famille, a pris la parole pour expliquer la continuité du protocole signé en 2012 entre le Museu do Desporto et son père.

En plus du sport, Moniz Pereira s'est également distinguée comme un compositeur musical prolifique, à savoir le Fado. En tout, il est l'auteur de 114 chansons, ainsi que quelques paroles, selon les registres de la Société Portugaise des Auteurs.
Parmi ces thèmes sont exposés quelques-uns des Fados et des chansons les plus connues de la scène de la musicale portugaise, interprétés par des artistes comme Amália Rodrigues, Lucília et Carlos do Carmo, Carlos Ramos, Tony de Matos, Fernando Tordo, João Braga, Camané, Paulo de Carvalho, Maria da Fé, Rodrigo et Maria Armanda.

Le président du Sporting CP, Bruno de Carvalho, a répondu présent au rendez-vous. 

Mário Alberto Freire Moniz Pereira né à Lisbonne, ville où il est et décédé le 31 juillet 2016, âgé de 95 ans.
Enseignant, sportif, athlète, entraîneur et compositeur, il a pratiqué le handball, le basket-ball, le football, le rink hockey, le tennis de table, le volley-ball et l'athlétisme.
Connu au Portugal comme « Monsieur Athlétisme » il est considéré comme le principal contributeur des succès de l'athlétisme lusitanien après l'arrivée de la démocratie dans le pays en 1974, remportant de nombreux titres Olympiques et Mondiaux.

2 commentaires:

Toni a dit…

Un hommage plus que mérité pour ce grand monsieur qui restera à jamais dans l'histoire de notre club et du sport portugais

JacManCdL a dit…

S'il y avait une logique, Moniz Pereira a plus de raisons de rentrer au Panthéon portugais qu'un certain Eusébio.