lundi 19 février 2018

Bruno de Carvalho vs Médias portugais

Après le discours de clôture de Assemblée Générale, samedi dernier, et la demande du président Bruno de Carvalho a ce que tous les supporters du Sporting CP boycottent la presse Nationale, et que les commentateurs qui représentent le Sporting abandonnent les programmes de télévision, la riposte ne s'est pas fait attendre dans tous les médias lusitaniens, avec le syndicat des journalistes en première ligne.
Accusé d'être un dictateur et ne pas respecter la liberté de la presse, cette prise de position à suscité une vague de confusions dans l'esprit de beaucoup de sócios et de supporters.
Tout le monde connaît le côté impulsif et le franc parler de BdC. Sans doute emballé par les votes qui lui ont donné un pouvoir sans partage à l'intérieur du Sporting CP, il n'a pas mesuré l'impact que cela pouvait avoir vers l'extérieur, y compris dans la tête de beaucoup de journalistes adeptes du club. Deux jours après l'AG, le royaume du Lion est divisé par cette demande de boycotte venue s'ajouter à l'ordre donné aux athlètes de ne pas communiquer avec la presse.
Demander n'est pas imposer, ensuite les adeptes du club agiront comme bon leur semble. Concernant les athlètes, ils sont payés par le club, quand le patron - élu démocratiquement - le dit, ils se doivent d’obéir.
 
Le Portugal est une jeune démocratie et la presse national, après avoir été muselée pendant un demi-siècle, s'est envolée vers des nuages de liberté qui parfois ressemblent plus à déferlements de fausses informations, de la ouate manipulée par un pouvoir obscur. L'information objective s'est petit a petit enfoncée dans un immonde marécage, confondant liberté de la presse et divulgation d'informations mal odorantes, essayant de détourner la liberté de penser différemment que leurs propres intérêts commerciaux.
Dans cette voie, une bonne quantité de la presse portugaise est vraiement préoccupé a dénigrer le Sporting CP et son président, un véritable terrorisme communicationnel qui détourne le regard des gens, contournant habilement les affaires bien réelles, mettant en cause d'autres clubs.
Rapporter la vérité c'est toujours la bonne démarche. Dénigrer, accuser sans preuves, calomnier et injurier s'en est une autre, mais sur ce genre de professionnels le syndicat des journalistes ne dit rien... rien d’étonnant.
Fidèle parmi les fidèles à Bruno de Carvalho dès qu'il est apparu dans la vie de mon club, il m'arrive parfois de ne pas le suivre sur la forme de ses prises de position, mais dans le fond... je le soutiens à fond ! Avec plus de 25 ans de sócio, j'ai vu passer de mauvais et de bons présidents, rarement du bon journalisme objectif. BdC a mis le Sporting sur la bonne voie a tous les niveaux, commençant par faire en sorte que la plus grande puissance sportive portugaise soit respectée. Pas facile pour des gens habitués depuis toujours a protéger le cartel du sport - et pas seulement – national. Pauvres journalistes, pauvre pouvoir, ils ne savaient pas encore ce que c'était, qu'un président du Sporting Clube de Portugal puisse leur tenir tête et les mettre à défaut. Si la presse portugaise veut qu'on la respecte, alors il faut qu'elle commence par être respectable.

J'adore les caricatures et l'humour !
Le fait est que les « César » de la presse portugaise,
ont leur trône qui vacille.
Si près de 4 millions de Sportinguistas
cessent de les regarder et acheter leurs journaux,
il va valoir aller exercer leur profession à l’étranger, immigrer quoi !
Et là c'est une autre histoire !

J'ai souvent entendu dire que la presse et les médias étaient le quatrième pouvoir, après l’exécutif, législatif et judiciaire, recourant au principe de protection des sources d'information des journalistes. Je me pose la question aujourd'hui, de qui les journalistes portugais cherchent t-ils à se protéger en s'attaquant systématiquement au Sporting CP ? Le 4ème pouvoir portugais serait-t-il libre ?
Dans le fond, mon président à absolument raison !!! Ils nous manquent de respect. De ma part c'est un manque de respect qu'ils auront ... et pas seulement la presse ! FORҪA BRUNO !

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