Élections 2022 : Les chiffres et le mot de l'élu

L'acte électoral, qui s'est déroulé le samedi 5 mars de 10h à 21h (fr), a compté sur les voix de 14.795 sócios (sur environ 54.000 qui avaient leurs cotisations à jour pour le droit de vote), soit environ 73% d'abstention.

12.272 sócios ce sont déplacés au Gymnase João Rocha.

2.523 sócios ont voté par correspondance.

2.952 votes blancs ont été enregistrés (513 sócios)

20 votes nuls ont été enregistrés (9 sócios)

Liste A, Frederico Varandas :

12.523 voix, correspondant à 64.509 votes, 85,8%

Liste B, Ricardo Oliveira :

415 voix, correspondant à 2.216 votes, 2,95%

Liste C, Nuno Sousa :

1.335 voix, correspondant à 5.408 votes, 7,3%

En septembre 2018, suite à la destitution du président Bruno de Carvalho, Frederico Varandas a été élu 44ème président du Sporting, avec 42,32% des voix contre 36,84% pour João Benedito, José Maria Ricciardi ayant 14,55%, suivi de Dias Ferreira (2,35%), Fernando Tavares Pereira (0,9%) et Rui Jorge Rego (0,51 %).

Cette année-là, le suffrage a atteint un niveau record avec 22.510 sócios exerçant leur droit de vote.

Réélu pour un second mandat, Frederico Varandas, 42 ans, médecin militaire portugais, s'est félicité de la victoire expressive aux élections, et a célébré sa réélection comme celle d'après quatre décennies d'autodestruction :

« La stabilité a gagné. Les sócios du Sporting ont voté pour. Je voudrais vous rappeler que cela fait près de 40 ans, depuis la dernière fois qu'un président a exercé un second mandat, parlons de 1982, avec le président João Rocha. Depuis, le Sporting est entré dans un cycle d'instabilité destructeur. Cela était dû au manque de succès sportif. Cette victoire n'est pas pour le président, ce n'est pas pour les instances dirigeantes, mais pour la stabilité du Sporting Clube de Portugal.

Il y a quelques mois, j'avais alerté que le Sporting devait apprendre à vivre ainsi après quatre décennies d'autodestruction qui ont fortement condamné le succès sportif. On peut avoir les meilleurs entraîneurs du monde, la meilleure formation, les meilleurs joueurs, les meilleurs sócios et supporters, mais s'il n'y a pas de stabilité, on n'est pas assuré de réussir. Dès lors, les sócios ont franchi une étape de grande maturité ».