Guerre ouverte pour défendre Rúben Amorim
Le Sporting CP est prêt
pour saisir la Cour Constitutionnelle, suivant la position du Conseil
de Justice de la Liga, qui va décider - ou non - d'adopter
l'accusation proposée par la Commission des Instructeurs de la Ligue
des Clubs.
Le responsable de la
communication du Sporting, Miguel Braga, considère que la plainte de
l'Association Nationale des Entraîneurs de Football (ANTF) contre
Rúben Amorim est «incompréhensible».
«C'est comme si
l'association de plomberie portait plainte contre son meilleur
plombier», a-t-il déclaré sur la Sporting TV, où il n'a épargné
aucune critique envers l'ANTF.
Miguel Braga considère que
ce procédé «n'est pas innocent», et s'interroge sur les raisons
pour lesquelles l'Association Nationale des Entraîneurs de Football
a agir seulement maintenant.
«Les entraîneurs, Paulo
Bento, Paulo Fonseca, Jorge Costa, Sérgio Conceição et bien
d'autres ont déjà été dans les mêmes conditions de Rúben
Amorim, ... Pourquoi maintenant ?», questionne le responsable de la
communication, soulignant que «le Sporting mène le championnat» et
que l'entraîneur Rúben Amorim «a été sondé par des clubs
étrangers», appuyant le raisonnement «qu'il y a une tendance
manifeste d'aller contre le Sporting», le responsable a rappelé le
début de tout le processus.
«Le 5 mars 2020, Rúben Amorim a été
présenté comme entraîneur du Sporting, et le 13 mars, l'ANTF a
fait sa première plainte. Pourquoi ne se sont-ils pas plaints avant
?», demande-t-il, rappelant que Rúben Amorim entraînait déjà le
Sporting de Braga, et il a également souligné la façon dont le
Sporting s'est différencié, et a accueilli l'entraîneur :
«La
signature d'un nouveau contrat la semaine dernière a été un signal
donné par le président Frederico Varandas, face aux forces
extérieures».
La probable sanction du
Sporting et de Rúben Amorim, accusés de fraude dans l'inscription
de l'entraîneur, par le Conseil de Discipline de la Fédération
Portugaise de Football «ne serait pas la décision la plus
correcte», a commenté ce mardi le juriste Gonçalo Almeida :
«Lors de l'inscription,
dont le transfert entraînait le versement d'un montant important
(12,1 millions d'euros, plus 2,3 de TVA), il appartiendrait à la
Ligue Portugaise de Football Professionnel (LPFP) de soulever cette
question ou de la refuser en tant qu'entraîneur adjoint, sachant que
il ne correspondait pas, en fait, à la vérité. En l'acceptant la
LPFP, a me semble-t-il, validé cette situation», a expliqué
l'ancien avocat de la FIFA à la presse portugaise.
Dans le même sens, le même
jour, Pedro Sequeira, le président de la Confédération des
Entraîneurs du Portugal s'est montré «préoccupé» par
l'accusation de fraude au Sporting dans l'enregistrement du contrat
de Rúben Amorim par la Ligue Portugaise de Football Professionnel,
regrettant que l'image des entraîneurs soit ternie :
«Je vois
ce cas avec une certaine inquiétude, car, compte tenu de ce à quoi
j'ai eu accès, il semble que ce soit un processus qui vient du passé
et que, entre-temps, il y a beaucoup de choses qui ont changé. Je
trouve étrange de donner de l'importance à cela maintenant, et de
ne pas lui avoir donné de l'importance à l'époque», a commenté
Pedro Sequeira, à la presse portugaise.
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