mercredi 10 mars 2021

Guerre ouverte pour défendre Rúben Amorim

Le Sporting CP est prêt pour saisir la Cour Constitutionnelle, suivant la position du Conseil de Justice de la Liga, qui va décider - ou non - d'adopter l'accusation proposée par la Commission des Instructeurs de la Ligue des Clubs.
Le responsable de la communication du Sporting, Miguel Braga, considère que la plainte de l'Association Nationale des Entraîneurs de Football (ANTF) contre Rúben Amorim est «incompréhensible».
«C'est comme si l'association de plomberie portait plainte contre son meilleur plombier», a-t-il déclaré sur la Sporting TV, où il n'a épargné aucune critique envers l'ANTF.
Miguel Braga considère que ce procédé «n'est pas innocent», et s'interroge sur les raisons pour lesquelles l'Association Nationale des Entraîneurs de Football a agir seulement maintenant.
«Les entraîneurs, Paulo Bento, Paulo Fonseca, Jorge Costa, Sérgio Conceição et bien d'autres ont déjà été dans les mêmes conditions de Rúben Amorim, ... Pourquoi maintenant ?», questionne le responsable de la communication, soulignant que «le Sporting mène le championnat» et que l'entraîneur Rúben Amorim «a été sondé par des clubs étrangers», appuyant le raisonnement «qu'il y a une tendance manifeste d'aller contre le Sporting», le responsable a rappelé le début de tout le processus.
 
 «Le 5 mars 2020, Rúben Amorim a été présenté comme entraîneur du Sporting, et le 13 mars, l'ANTF a fait sa première plainte. Pourquoi ne se sont-ils pas plaints avant ?», demande-t-il, rappelant que Rúben Amorim entraînait déjà le Sporting de Braga, et il a également souligné la façon dont le Sporting s'est différencié, et a accueilli l'entraîneur :
«La signature d'un nouveau contrat la semaine dernière a été un signal donné par le président Frederico Varandas, face aux forces extérieures».

La probable sanction du Sporting et de Rúben Amorim, accusés de fraude dans l'inscription de l'entraîneur, par le Conseil de Discipline de la Fédération Portugaise de Football «ne serait pas la décision la plus correcte», a commenté ce mardi le juriste Gonçalo Almeida :
«Lors de l'inscription, dont le transfert entraînait le versement d'un montant important (12,1 millions d'euros, plus 2,3 de TVA), il appartiendrait à la Ligue Portugaise de Football Professionnel (LPFP) de soulever cette question ou de la refuser en tant qu'entraîneur adjoint, sachant que il ne correspondait pas, en fait, à la vérité. En l'acceptant la LPFP, a me semble-t-il, validé cette situation», a expliqué l'ancien avocat de la FIFA à la presse portugaise.
 
Dans le même sens, le même jour, Pedro Sequeira, le président de la Confédération des Entraîneurs du Portugal s'est montré «préoccupé» par l'accusation de fraude au Sporting dans l'enregistrement du contrat de Rúben Amorim par la Ligue Portugaise de Football Professionnel, regrettant que l'image des entraîneurs soit ternie :
«Je vois ce cas avec une certaine inquiétude, car, compte tenu de ce à quoi j'ai eu accès, il semble que ce soit un processus qui vient du passé et que, entre-temps, il y a beaucoup de choses qui ont changé. Je trouve étrange de donner de l'importance à cela maintenant, et de ne pas lui avoir donné de l'importance à l'époque», a commenté Pedro Sequeira, à la presse portugaise.

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