Licenciement collectif confirmé

«C'est une décision que personne ne voulait prendre», à dit hier Miguel Braga, responsable de la communication du Sporting, sur la Sporting TV, pour justifier le licenciement de 20 salariés.

Miguel Braga souligne cependant son caractère inéluctable : «La vérité est que nous sommes dans un secteur qui a été très touché, nous vivons dans un contexte exceptionnel et nous parlons, peut-être, de la plus grande crise des 100 dernières années. L'administration a été contrainte de prendre cette décision pour réaliser des économies de l'ordre de centaines de milliers d'euros». L'ancien journaliste de la TVI a également rappelé qu'il ne s'agit pas d'une mesure sans précédent au Sporting. «Malheureusement, ce n'est pas une décision inédite dans l'histoire du Sporting, mais elle a été, uniquement et exclusivement, causée par la situation que nous vivons», a renforcé Miguel Braga.

 

Le responsable de la communication des Lions a également rappelé pourquoi le Sporting avait fait appel devant les tribunaux contre l'Institut Portugais du Sport et de la Jeunesse (IPDJ) : «La loi actuelle de l'UEFA dit qu'un entraîneur qui a commencé à passer le diplôme du 4ème niveau peut désormais s'asseoir sur le banc de touche. L'IPDJ, je ne sais pas si cela dérivait de la renommée de Rúben Amorim en septembre, a voulu changer cela, malgré que l'UEFA et tous les clubs de la Ligue ont voté pour», assure-t-il.

«Il me semble qu'ils sont obsédés par nous et Rúben Amorim. La position de l'UEFA est claire, la position des clubs au Portugal est claire, la position de la Ligue est claire ... J'espère juste qu'ils nous laissent tranquilles et laissent Rúben Amorim continuer à entraîner et à bien entraîner», conclu Miguel Braga.