Frederico Varandas s'est attaqué au président du FC Porto, au secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports et au ministre de l’Intérieur

«Un pays qui reconnaît Pinto da Costa comme une référence est un pays sans valeurs», dixit Frederico Varandas, président du Sproting Clube de Portugal.

Le président du Sporting Clube de Portugal, a profité du discours devant les sócios du Núcleo Sportinguista de Carregal do Sal - ce week-end - pour critiquer les déclarations de João Paulo Correia, secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports, qui considère le dirigeant du FC Porto, Pinto da Costa «une référence dans le sport National».

Il a rappelé «l'Affaire Apito Dourado» et mentionné que le secrétaire d'État «au delà des louanges… il y a eu des omissions liées aux activités illicites de Pinto da Costa», poursuivant que «Il n'est pas nécessaire d'aller au tribunal pour savoir que Pinto da Costa est un corrupteur actif... Au cours de ces dernières semaines, j'ai eu l'occasion de lire de nombreux communiqués et textes de personnalités de notre place félicitant le 40ème anniversaire de la présidence de M. Pinto da Costa et énumérant ses qualités. Je n'ai rien vu sur les écoutes téléphoniques honteuses, sur le fait qu'il s'était enfui en Galice quelques heures avant que la police judiciaire ne vienne le chercher chez lui, qu'il avait versé aux membres de sa famille des millions d'euros du FC Porto SAD et les nombreux cas de coercition et intimidations de journalistes comme la récente agression, vue par le monde entier, d'un journaliste de TVI par un membre de l'entourage du président. Si c'est pour faire référence aux acquis des 40 années de présidence, alors faites-le avec rigueur et courage.», a t-il déclaré.

Il n'y a pas que le secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports, João Paulo Correia, qui a mérité un message direct de Frederico Varandas. Dans son discours à Carregal do Sal, le président du Sporting a également fait appel à José Luís Carneiro, ministre de l'Intérieur, concernant la mort tragique d'un supporter lié à l'organisation du FC Porto «Super Dragões», lors des célébrations du titre. Varandas a spécifiquement interrogé les clubs qui «permettent le financement illégal» d'un problème qui alimente le «crime organisé».

«Je m'adresse à nouveau au secrétaire d'État aux Sports, mais aussi au ministre de l'Intérieur. Le 8 mai, le pays a été témoin d'un meurtre barbare, au milieu d'une voie publique et aux yeux de tout le peuple. qui étaient là. aux portes du stade do Dragão lors des célébrations du titre. C'est sûrement l'un des épisodes de violence les plus brutaux de la mémoire du Portugal. Ce qui s'est passé est beaucoup plus grave que l'attaque à l'Académie d'Alcochete, malgré le fait qu'il n'y avait qu'un centième de couverture médiatique», a soutenu Varandas, qui a renforcé «l'épisode choquant» et a cité la déclaration du FC Porto à ce sujet.

NDLR : Dans la foulée, le FC Porto à annoncé aujourd'hui qu'il intentera une action en justice contre Frederico Varandas : « Au vu des propos mensongers et insultants tenus lors d'une cérémonie publique, le conseil d'administration du FC Porto - Futebol SAD et son président, Jorge Nuno Pinto da Costa, ont pris la décision d'intenter une action en justice contre le président du Sporting Clube de Portugal. Il appartient à la Cour d'apprécier les actes graves - et répétés - de pure pyromanie médiatique», lit-on dans un communiqué sur le site des nordistes.

Comme c'est dans l'air du temps, les voyous s'érigent en victimes, et ne sont pas (où très peu) sanctionnés ! C'est certain que Frederico Varandas, va écoper d'une lourde amende ainsi que d'une suspension aussi sévère, comme ce fut les cas lorsqu'il avait traité Pinto da Costa de «Bandit». La différence c'est que celui-ci n'est pas un «jeune» délinquant, mais un hors la loi expérimenté...