Les accusations du hacker Rui Pinto contre l'ancien directeur sportif du FC Porto et du Paris Saint-Germain, avec le Sporting en toile de fond
Rui Pinto, le hacker
portugais qui est jugé pour 90 crimes, allant du piratage à
l'extorsion, estime que Antero Henrique (*), l'ancien directeur sportif
du FC Porto et du Paris Saint-Germain, s'intéresse avant tout au
succès du Sporting CP et à l'absence de succès du FC Porto dans la
Liga portugaise.
«Sans vouloir
remettre en cause le mérite et le bon football pratiqué par le
Sporting et sans vouloir être mal interprété, il y a un homme
influent qui connaît les subtilités sombres du football portugais
qui est particulièrement intéressé et engagé pour le succès
sportif du Sporting et l'échec du FC Porto», écrit Rui Pinto sur
son compte Twitter, développant son point de vue. «Afin d'assaillir
le pouvoir dans l'ère post-Pinto da Costa (président de Porto
depuis 1982), vêtu du manteau de sauveur de la patrie bleu et
blanc», souligne Rui Pinto, supporter du FC Porto, concluant : «Il
est l'un des bénéficiaires des commissions de Rúben
Amorim lors de sa venue au Sporting, je parle, évidemment, de Antero
Henrique (*)».
.
Rui Pinto, 31 ans, est à
l'origine des «Football Leaks», ces fuites d'informations qui ont
jeté une lumière crue sur les dérives du foot-business, il est
jugé depuis septembre 2020 à Lisbonne, traqué par la justice
portugaise jusqu'en Hongrie, où il vivait dans l'anonymat avant
d'être extradé vers le Portugal en mars 2019, où il a passé
près d'un an en détention provisoire.
La justice portugaise, lui
reproche surtout d'avoir dévoilé publiquement, les nombreuses
malversations du Benfica Lisbonne.
(*) Selon le journal portugais
«Observador», la société de Antero Henrique,
DHZ Consulting, contrôlée par Antero Henrique, ancien bras droit de
Pinto da Costa et beau-frère de Rúben
Amorim a passé une facture de 500 mille euros, à laquelle s'ajoute
la TVA, pour la «prestation de services de conseil, en vue du
transfert de l’entraîneur Rúben
Amorim, du Sporting Clube de Braga au Sporting Clube de Portugal».
La DHZ Consulting a démenti l'information, afirmant que la société
n'a reçu une quelconque prestation.
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