vendredi 12 février 2021

Les accusations du hacker Rui Pinto contre l'ancien directeur sportif du FC Porto et du Paris Saint-Germain, avec le Sporting en toile de fond

Rui Pinto, le hacker portugais qui est jugé pour 90 crimes, allant du piratage à l'extorsion, estime que Antero Henrique (*), l'ancien directeur sportif du FC Porto et du Paris Saint-Germain, s'intéresse avant tout au succès du Sporting CP et à l'absence de succès du FC Porto dans la Liga portugaise.
«Sans vouloir remettre en cause le mérite et le bon football pratiqué par le Sporting et sans vouloir être mal interprété, il y a un homme influent qui connaît les subtilités sombres du football portugais qui est particulièrement intéressé et engagé pour le succès sportif du Sporting et l'échec du FC Porto», écrit Rui Pinto sur son compte Twitter, développant son point de vue. «Afin d'assaillir le pouvoir dans l'ère post-Pinto da Costa (président de Porto depuis 1982), vêtu du manteau de sauveur de la patrie bleu et blanc», souligne Rui Pinto, supporter du FC Porto, concluant : «Il est l'un des bénéficiaires des commissions de Rúben Amorim lors de sa venue au Sporting, je parle, évidemment, de Antero Henrique (*)».
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Rui Pinto, 31 ans, est à l'origine des «Football Leaks», ces fuites d'informations qui ont jeté une lumière crue sur les dérives du foot-business, il est jugé depuis septembre 2020 à Lisbonne, traqué par la justice portugaise jusqu'en Hongrie, où il vivait dans l'anonymat avant d'être extradé vers le Portugal en mars 2019, où il a passé près d'un an en détention provisoire.
La justice portugaise, lui reproche surtout d'avoir dévoilé publiquement, les nombreuses malversations du Benfica Lisbonne.
 
(*) Selon le journal portugais «Observador», la société de Antero Henrique, DHZ Consulting, contrôlée par Antero Henrique, ancien bras droit de Pinto da Costa et beau-frère de Rúben Amorim a passé une facture de 500 mille euros, à laquelle s'ajoute la TVA, pour la «prestation de services de conseil, en vue du transfert de l’entraîneur Rúben Amorim, du Sporting Clube de Braga au Sporting Clube de Portugal». La DHZ Consulting a démenti l'information, afirmant que la société n'a reçu une quelconque prestation.

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