Le Président Frederico Varandas, sort de sa réserve
Une fois n'est pas coutume,
et il n'est jamais trop trad pour bien faire et sortir de son silence !
A l'issue du match nul (2-2)
contre le FC Porto, Frederico Varandas a vivement critiqué
l'arbitrage mené par Luís Godinho, rappelant les erreurs
retentissantes lors du carton rouge direct non montré à Zaidu et
dans le penalty - et par conséquent l'expulsion de Zaidu - pour la
faute commise sur Pedro Gonçalves à la fin de la première
mi-temps :
« Aujourd'hui, le
Sporting CP est triste parce qu'il a perdu deux points et je pense
que le football portugais doit aussi être triste parce qu'il insiste
en ne pas changer. J'ai vu plusieurs fois l'action (du penalty non
marqué pour faute sur Pedro Gonçalves). Cette faute ne serait
jamais annulée au Estádio do Dragão ou au Estádio da Luz.
L'arbitre voit une poussée dans le dos, siffle un penalty et puis le
VAR commence à analyser s'il y a suffisamment d'intensité, que ce
soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la surface.
L'arbitre a sifflé un
penalty. Le VAR doit intervenir lors d'une faute avec une erreur
retentissante. Est-ce subjectif ? Oui. Est-ce un penalty pour moi ?
Oui.
Le joueur est en pleine
action et est poussé dans le dos. Si c'est une petite ou grande
faute, je ne sais pas. C'est un penalty. Il a été sifflé, au
Estádio José Alvalade il est annulé.
La dernière saison, a
Tondela, Doumbia a été piétiné, l'arbitre a montré un carton
rouge direct et le VAR est revenu au jaune. À Moreira de Cónegos,
c'est un penalty très clair qui n'a pas été sifflé. Ce sont les
choses qui se passent dans le football portugais, mais en particulier
avec le Sporting CP.
Je ne parle même pas de
l'expulsion inhérente à la faute de penalty. Zaidu devrait être
expulsé après avoir marché sur la cheville d'un adversaire, c'est
le rouge direct.
C'est pourquoi le football
portugais est triste. Le Portugal a tout pour être un pays
fantastique. Mais malheureusement, triompher et gagner par le mérite
et le travail est très difficile. Dans le football, encore plus.
Peu importe si les personne
ont été prises en flagrant délit sur des écoutes téléphoniques
ou s'il y a des poursuites judiciaires. Ce qui intéresse c'est quand
les personnes ont du pouvoir. Ensuite, tout le monde leur rend
hommage.
Le Sporting CP donne tout
son soutien au président du conseil d'arbitrage, mais il a déjà
dit que si les soldats sont nuls, ont les sort des troupes. Il y a
souvent un dénominateur commun. Le Sporting CP a des valeurs
auxquelles il ne renonce pas. Nous ne ferons pas ce qui ce faisait,
et nous jouerons pas salement.
Si nous devons crier fort,
nous crions fort. Nous voulons croire, nous continuerons et c'est
avec ces valeurs que nous gagnerons. Quoi qu'il en soit, nous
gagnerons », a déclaré le président Frederico Varandas aux
journalistes lors d'une conférence de presse l'Auditorium Artur
Agostinho du stade Joé Alvalade, juste après la rencontre.
« La dualité des critères continue de prévaloir lors des matchs du Sporting »
24 heures après les
déclarations de président Frederico Varandas, le responsable de la
communication du Sporting, Miguel Braga, à surenchérit et réitéré,
les propos de président, critiquant vivement l'arbitrage du dernier
classico en particulier les décisions de la vidéo arbitrage
(VAR).
« Ce genre d'actions (la faute d'Otávio sur Coates) sans
carton jaune, c'est la dualité des critères qui continue de
prévaloir dans les matchs du Sporting », a-t-il commencé par dire,
sur la Sporting TV, poursuivant :
« Il est
impossible pour les arbitres de tout voir, mais les positions du VAR
(qui est au centre des observations du match) et sert à aider les
arbitres, reste impassible, comme par exemple lors de la faute de
Zaidu sur Porro, comment le VAR ne s'est t-il manifesté a propos
d'un passible carton rouge... Malheureusement pour le football
portugais, nous avons eu un classico avec trois équipes sur le
terrain et ces jours-ci, nous ne parlons que d'arbitrage, car
certaines décisions ont eu une influence sur le résultat... Je
regrette qu'en raison du match joué, le plus gros critère ait été
le bruit entourant les décisions de l'arbitre », a conclu Miguel
Braga.
4 commentaires:
Il peut dire ce qu’il veut on aurait pu avoir une défense djalo-duarte-demiral à la place on a neto-coates-feddal à partir de là tout est dit !
Qu'il sorte de sa réserve, c'est déjà un bon point, mais les paroles ne suffisent pas.
C'est un reveil tardif, des mois qu'on est volé et c'est maintenant qu'il ouvre sa bouche...
... je dirais que ça fait des années qu'on est volés.
Sur que depuis qu'il est président il l'a fermée, le contraire de son prédécesseur.
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