vendredi 23 octobre 2020

Frederico Varandas : « Un bandit sera toujours un bandit »

Frederico Varandas sort ses griffes.
 
Avant le départ pour les Açores, Frederico Varandas, président du Sporting, a répondu et a démoli ce vendredi, le président du FC Porto, Pinto da Costa, qui avait déclaré après le match Sporting 2-2 Porto, du samedi 17 octobre, que l'actuel président du Sporting, avait bénéficié de l'attaque à l'Académie d'Alcochete et qu'il rendrait un grand service au Sporting lorsqu'il se consacrerait à la médecine.
« M'adressant à tous les adeptes et supporters du Sporting, je suis persuadé qu'ils méritent d'entendre cela depuis des décennies ... Tous les portugais méritent qu'on le dise : il (Pinto da Costa) peut avoir un grand sens de l'humour, être culturellement au-dessus de la moyenne, avoir un CV plein de victoires, mais un voyou sera toujours un voyou. En fin de compte, on se souviendra toujours de lui comme d'un voyou. Le jour où il prendra sa retraite, ou sera forcé de le faire, il rendra un fière service au football portugais », a déclaré Varandas, avant de partir pour les Açores.
« Monsieur Pinto da Costa ne m'a pas répondu parce qu'il pensait que ce n'était pas un penalty ou qu'il en a bénéficié. Le président du FC Porto a répondu parce que nous avons touché le point faible, sa blessure, qui sont ses valeurs. Les valeurs que le Sporting a ,et qu'il n'a pas. Monsieur Pinto da Costa a l'habitude d'avoir de l'autre côte des gens avec des toits de verre ou peu courageux, ce n'est pas le cas de ce Sporting. À propos de ce qu'il a dit, à propos de l'attaque d'Alcochete, c'est malheureux de défendre qui a fait cela, ça démontre sa nature », a-t-il renchérit.
 
 « On lui a posé la question sur l'affaire « Sifflet Doré » (Apito Dourado) et il dit que c'est une procédure judiciaire dans laquelle de nombreux portugais sont accusés, mais il n'y a pas eu de condamnés. Sauf un détail : il y a quelques jours, je suis allé sur Google et j'ai entendu les écoutes téléphoniques. Et j'ai entendu Monsieur Pinto da Costa dire tout ce qu'il a dit. Je mets au défi tous les commentateurs et journalistes d'écouter à nouveau les écoutes téléphoniques et de lui demander ce qu'il en pense. Si les écoutes téléphoniques pouvaient être valides ou non, c'est une question de justice. Une chose est ce que nous entendons, une autre chose est ce qu'il dit. Dans pays de droit et civilisé, Monsieur Pinto da Costa n'aurait jamais pu être le dirigeant de quoi que ce soit », a-t-il rajouté.

1 commentaire:

Toni a dit…

Il lui aura fallu 2 ans pour se réveiller et se mettre à parler. C'est bien mais c'est un peu tard