mercredi 17 mai 2017

Bruno de Carvalho, divorce avec Facebook sous fond de dures critiques aux joueurs et aux supporters

Le président du Sporting à annoncé aujourd'hui ses adieux à Facebook. BdC, avait habitué tout le monde à ses publications où il abordait tout les thèmes liés à la vie du club.
« Les réseaux sociaux continuent à être pour moi un moyen de communication globale et privilégiée. Néanmoins, et après une analyse approfondie, je crois que le moment est venu de quitter Facebook. Mon désir de proximité avec l'univers Sportinguista, a fini par un avoir un côté pervers que je ne veux plus alimenter », a écrit Bruno de Carvalho.
Le président a reconnu que cette saison à été frustrante pour le football et a promis de continuer à critiquer et exiger l'engagement de tous les joueurs, même publiquement.
« Je comprends parfaitement la frustration de la saison, pas seulement au niveau du football, mais ce que j'ai lu et les messages que j'ai reçu dépassent la limite du tolérable et du respect que l'on doit avoir pour quelqu'un, qui comme moi, à consacré sa vie au club que j'aime. Quand je pointe du doigt « les petits » c'est le « mort au roi» ! C'est l'horreur et le sacrilège... immédiatement commencent les commentaires : faites le en privé, ne confondez pas les choses, ce n'est pas tout à fait comme ça, etc...
Nous ne pouvons pas exiger en permanence la grandeur et continuer à vivre avec moins de victoires que nous aurions pu, de plus, soi-disant, je devrais d'être « reconnaissant » juste parce-que ils ont joué. Ce type de raisonnement n'est pas pour moi. Nous ne pouvons pas gagner tout le temps, mais nous devons toujours ennoblir et honorer notre maillot », a t-il ajouté.
 
Après avoir justifié la sortie de Facebook, le président a laissé de fortes critiques aux supporters, pour ne pas être suffisamment exigeants.
« Je vois, dans toutes les disciplines, des supporters qu'aucun autre club a dans le monde, mais avec un degré d'exigence très faible.
A chaque mauvais résultat, si je rends public mon mécontentement, c'est une déferlante de soutien pour « les petits ». Dans les disciplines, plus que dans le football, c'est encore plus navrant. On perd les matchs et les applaudissements fusent des tribunes pour soutenir « les enfants ». Certes c'est magnifique. Dans les bons comme dans les mauvais moments, je le dis, il faut être comme ça ! Mais ce n’est pas seulement nous, les dirigeants et les supporters, à souffrir.
Dans ce club, les entraîneurs et les athlètes ont comme mission de nous donner de bons moments et éviter les mauvais. Leur droit est d'avoir de bonnes conditions de travail et les salaires à jour.
Leur devoir est d'être professionnels, honorer et être dignes de nos couleurs, vaincre et se battre jusqu'à l'épuisement, avoir toujours en tête les compromis et les objectifs énoncés : gagner et remporter tous les titres qui sont en jeu», conclut-il.

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