Le Président Bettencourt à la télé, entre tiédeur et refroidissement progressif

C'est sur, placé à côté de ses rivaux de Benfica et de Porto, le président du Sporting, José Eduardo Bettencourt, à une plus grande prestance comparée au populiste président de Benfica, Luís Filipe Vieira et à l'arrogant président du FC Porto, Jorge Nuno Pinto da Costa.
Mais... c'est là le hic, il n'arrive pas à transmettre la passion. Indiscutablement il s'exprimer bien, il l'aime le Sporting et veut le sortir de la grave crise économico/identitaire dont il est plongé depuis le dernier titre, 8 ans déjà !
Mais... il manque de la chaleur à ses paroles, il a un discours linéaire, trop diplomate pour enflammer ceux qui croient encore en lui, et faire changer d'avis ceux qui doutent, par ailleurs de plus en plus nombreux malgré les 89,43% de votes qu'il a obtenu aux élections de juin 2009.
Le malheureux cas, Marat Izmailov vs Costinha, en est l'exemple le plus récent et le plus expressif. Depuis le jeudi 18 mars lors du match contre l'Atlético de Madrid, quand le Directeur Technique Costinha et Marat Izmailov ont été protagonistes d'un violent conflit dans les vestiaires, jamais personne n'a réussi à comprendre ni à savoir exactement quel était le tenant et l'aboutissant de cette affaire. Beaucoup d'entre nous attendaient que le Président arrive enfin a nous éclairer. Nous sommes restés sur notre faim... avec un peu plus d'appétit. Qui à raison ? Le Russe qui était particulièrement estimé des supporters, où le nouveau Directeur Technique, qui l'est beaucoup moins, surtout à cause de son passé au FC Porto ?
Je passe sur l'entêtement à maintenir Paulo Bento, le classement actuel, les erreurs de communication, l'aggravation du gouffre financier, la vente du patrimoine, le départ bradé de Miguel Veloso vers la Genoa, le cadeau fait au grand rival de Porto, avec celui qui fut l'image de la formation, le capitaine, la figure «marketing» du Sporting pendant plusieurs années... je passerais sur tout ça, s'il avait réussi à allumer la flamme de l'espoir, croire en des jours meilleurs, car la passion nous l'avons, nous les supporters de base, et là - putain de merde - notre Président nous représente mal... quitte à être mal poli !