Présidentielles : le Portugal fait du sur place
Le président portugais Aníbal Cavaco Silva (52,9%), qui fut pendant dix ans Premier ministre (1985-1995*), à été réélu sans surprise dès le premier tour dimanche, devançant très largement le poète socialiste Manuel Alegre (19,7%), lors d’un scrutin marqué par une abstention record, sur fond de crise économique.
Son principal rival, Manuel Alegre, qui avait l’appui officiel du Parti socialiste du Premier ministre José Socrates et de l’extrême-gauche, recueille 19,7% des voix, devant Fernando Nobre, président d’une ONG de médecins, seul candidat de la société civile et qui obtient 14,1% des voix.
Le taux d’abstention atteint les 53,3%, ce qui constitue un record pour une élection présidentielle depuis l’avènement de la démocratie au Portugal en 1974. Le nombre de votes blancs et nuls dépasse les 6%.
Préoccupés par la progression du chômage (11%) et soumis depuis début janvier à leur troisième plan d’austérité en un an, les Portugais avaient manifesté peu d’intérêt pour une campagne électorale jugée morose, faute de suspense mais aussi de véritable enjeu en raison des pouvoirs limités du chef de l’Etat, dont le mandat est de cinq ans (le président de la République représente une autorité morale importante, mais n’a pas de pouvoir exécutif même s’il dispose du droit de dissoudre le Parlement).
Comme en 2006, la gauche se présentait dimanche en ordre dispersé avec trois prétendants: Manuel Alegre, le communiste Francisco Lopes qui a obtenu 7,1% des voix, Defensor Moura, un socialiste dissident (1,5%), sans compter José Manuel Coelho, un ex-communiste député régional de l’île de Madère qui recueille 4,5% des voix.
(*) Une décennie ou les subventions versées par l'Union Européenne destinées au développement économique et social du Pays, ont été finement utilisées au profit de l'élite Industrielle et Agricole (qui est la même qui occupe le pouvoir politique).
Son principal rival, Manuel Alegre, qui avait l’appui officiel du Parti socialiste du Premier ministre José Socrates et de l’extrême-gauche, recueille 19,7% des voix, devant Fernando Nobre, président d’une ONG de médecins, seul candidat de la société civile et qui obtient 14,1% des voix.
Le taux d’abstention atteint les 53,3%, ce qui constitue un record pour une élection présidentielle depuis l’avènement de la démocratie au Portugal en 1974. Le nombre de votes blancs et nuls dépasse les 6%.
Préoccupés par la progression du chômage (11%) et soumis depuis début janvier à leur troisième plan d’austérité en un an, les Portugais avaient manifesté peu d’intérêt pour une campagne électorale jugée morose, faute de suspense mais aussi de véritable enjeu en raison des pouvoirs limités du chef de l’Etat, dont le mandat est de cinq ans (le président de la République représente une autorité morale importante, mais n’a pas de pouvoir exécutif même s’il dispose du droit de dissoudre le Parlement).
Comme en 2006, la gauche se présentait dimanche en ordre dispersé avec trois prétendants: Manuel Alegre, le communiste Francisco Lopes qui a obtenu 7,1% des voix, Defensor Moura, un socialiste dissident (1,5%), sans compter José Manuel Coelho, un ex-communiste député régional de l’île de Madère qui recueille 4,5% des voix.
(*) Une décennie ou les subventions versées par l'Union Européenne destinées au développement économique et social du Pays, ont été finement utilisées au profit de l'élite Industrielle et Agricole (qui est la même qui occupe le pouvoir politique).
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