samedi 28 mars 2009

La paix pourrie et l'enjeu du futur !

Le VIII Congrès Leonino vient de commencer et avec lui une page de l’histoire du Sporting va être tournée. Le président Felipe Soares Franco à beau prétendre que la finale volée fait désormais partie du passé, je ne partage pas cet avis.
Trop ! C’est trop ! Il y a toujours la goûte d’eau qui fait déborder le vase, et les supporters ne sont pas prêts à pardonner de sitôt… mais à tout le monde. Le résultat de la Champions League n’est pas encore digéré et la gestion de l’actuelle direction est peu comprise parmi les "Sportinguistas", avec ça, les résultats du Congrès seront déterminants. Les images virtuelles, produites à partir des images obtenues par les cameras du direct, diffusées par la chaîne national SIC ont confirmé une fois de plus ce que tout le monde savait déjà, y compris ceux qui ont cherché a minimiser la gravité de la "chose". Ni l’arbitre Lucílio Baptista ni son assistant Pais António, en fonction de leur angle de vue, n’étaient en conditions de juger si Pedro Silva avait ou pas touché le ballon avec la main. Pourtant c’est eux qui on pris cette décision alors que l’autre juge de touche, José Cardinal, le seul a avoir les bonnes conditions pour voir l’action, prétend ne pas l’avoir vue ! PIRE, ces images confirment aussi que l’action s’est jouée en dehors de la surface, même en cas de faute il n’y avait pas lieu de marquer penalty. Ce n’est pas une erreur, c’est un acte délibéré !

Alors que le Sporting va envoyer un exposé à la Liga se plaignant de l’arbitre Lucílio Baptista et de son assistant Pais António, la page web de Wikipédia concernant Lucílio Baptista à été la cible d’attaques des cybernautes, le site se trouvant actuellement bloqué et protégé. Un exposé identique à été transmis par Belenenses à la Liga suite au match de poule jouée contre Benfica (bizarre ! vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre !). Ce genre de situation est propice aux charognards et autres arrivistes avides de notoriété qui n’ont pas pu se retenir, proférant des déclarations douteuses voir ignobles. Parmi les noms a retenir et à marquer d’une pierre "noire" sculptée avec le texte d’une affiche célébre utilisée dans le Far West "Wanted Dead Or Alive", on peut citer José Veiga, ex-empresario, ex-responsable de la maison du FC Porto au Luxembourg, ex-directeur de Benfica, Carlos Martins ex-joueur du Sporting, celui-là même qui à marqué le penalty vainqueur pour les oiseaux de rapine pour ensuite cracher dans l'assiette qui l'a nourrit, João Gabriel porte parole des mêmes. Pas la peine de remuer plus longtemps la puanteur, le diable reconnaîtra les siens. Luis Felipe Vieira, le Président de Benfica, est resté muet. Soit un silence complice, soit qu’il n’a pas encore déchiré sa carte de sócio du Sporting, par contre Rui Costa le directeur technique est le seul à avoir pris position et à s’exprimer respectueusement afin de calmer la situation, mais Rui Costa est différent, c’est un seigneur qui habite les ruines d’un château hanté par la gloire du passé.Homme de foi et de justice, passionné par son club, le prêtre João Eleutério, s’adressant à ses fidèles à la fin de la messe célébrée dimanche 22 mars vers 12h30 en l’Eglise du Rato à Lisbonne "…je profite de ce moment pour vous annoncer que tant que je serais responsable de cette paroisse, j’ai l’intention de ne plus baptiser d’enfants portant le nom de Lucílio. A cet effet veuillez vous adresser à la paroisse voisine…". Blague ou pas il a affirmé dans la presse que tous ses fidèles savent de son attachement au Sporting et qu’il n’a pas put s’empêcher de faire allusion à ce qu’il considère être un résultat honteux. "…mes fidèles savent aussi que j’aime blaguer, si ce n’est pas moi ce sera un autre prêtre qui fera le baptême…". Eloquent.Le mot de la fin pour clore cette paix pourrie, je l’attribue à l’ancien Président du Sporting (2000 à 2005) António Dias da Cunha, celui la même qui à précédé Felipe Soares Franco."…je méprise complètement cette mise en scène qu'ils ont appelé Congrès. C’est un baise-main royal pour laisser le champ libre à un Président pour qui je n’ai aucune considération…" et encore "…si le plan de restructuration financière proposé par Soares Franco est approuvé, si les sócios ne s’opposent pas, le Sporting d’ici 10 ans n’existe plus. Et je suis optimisme…"
Avec une paix pareille, vive la guerre !

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