dimanche 15 septembre 2019

Liga : Boavista FC 1-1 Sporting CP

5ème journée : Le premier onze choisi par Leonel Pontes, avec l’inclusion de Bolasie, Rosier et la titularisation de Plata à été cueilli à froid dès la 7ème minute par un coup-franc des locaux, un avantage inespéré qui faisait bien l’affaire d'une équipe d’hôtes cantonnée dans un schéma de jeu ultra défensif en essayant d'exploiter les contres-attaques. L'équipe expérimental de Leonel Pontes s'est trouvée très top en train de courir derrière les dégâts sans trouver la solution.
La seconde période commence par un changement, sortie de Plata et entrée d'un autre nouveau, Jesé Rodriguez, Leonel Pontes, faisant reculer Acuña pour occuper le flanc gauche de la défense.
Et c'est justement du coté gauche avec un endiablé Marcos, que le danger pouvait arriver, car les vert et blanc butaient systématiquement sur la muraille de Boavista. Sans casser des briques les Lions ont réussi à égaliser, sur coupe-franc aussi, sorti des pieds du capitaine Bruno Fernandes, le ballon traversant le mur défensif de Boavista, d'une manière imprévisible.
Il restait au Sporting près de 30 minutes pour essayer de gagner la partie, mais entre une défense fébrile qui transformait les contres anodins de locaux en actions dangereuses, et une attaque, comme d’habitude inoffensive, le partage de points était inévitable.

La première apparition de Leonel Pontes n'a pas été brillante, ce qui pouvait difficilement arriver compte tenu du temps de préparation et des diverses absences, même si a un moment donné, le Sporting a donné l'impression de vouloir gagner, la crainte de perdre était nette, surtout après l'expulsion de Bruno Fernandes dans les arrêts de jeu (91è).
Avec 69% de maîtrise du ballon, les commandés de Leonel Pontes ont quitté la pelouse du quartier de la bonne vue à Porto, avec 2 points de perdus et le capitaine en moins.
Un petite note pour l'arbitrage, qui a privilégié les coups et l'anti-jeu de Boavista. Le Sporting a été puni de 17 fautes contre 22 de Boavista, cela s'est traduit par 5 cartons jaunes et une exclusion pour les Lions et à peine 2 cartons jaunes pour les Panthères.

Boavista FC : Bracali, Fabiano Leismann, Neris, Ricardo Costa, Carraça, Gustavo Sauer, Marlon, Rafael Costa, Ackah (Obiora, 67è), Yusupha (Mateus, 56è) et Stojiljkovic (Cassiano, 92è)
Entraîneur : Lito Vidigal
But : Marlon (7è)

Sporting CP : Renan Ribeiro, Valentin Rosier, Luís Neto, Jérémy Mathieu, Cristián Borja (Jesé Rodriguez, 46è), Idrissa Doumbia, Marcus Wendel (Eduardo Henrique, 81è), Bruno Fernandes, Gonzalo Plata (Rafael Camacho, 88è), Marcos Acuña et Yannick Bolasie
Entraîneur : Leonel Pontes
But : Bruno Fernandes (62è)

2 commentaires:

Toni a dit…

Encore des cadeaux défensifs, pour le 1er but entre Wendel qui assure pas sa passe l'obligeant à faire faute et Renan qui se prend un but à 40 mètre car il fait un mur avec 3 gars...franchement j'hallucine sur le manque d'envie de cette équipe, ils sont en mode touriste alors que Boavista a été agressif sur le ballon. Comme d'habitude, niveau offensif c'est zéro, ils sont tous arrêtés et attendent le ballon dans les pieds, comme ça c'est compliqué de créer des actions. Il y a réel problème d'ambition chez nous, j'ai regardé la fin du match de Porto qui s'est aussi retrouvé à 10 en fin de match mais ils étaient tous en attaque pour marquer le but de la victoire et ils ont réussi. Nous, quand Fernandes a pris son rouge on était tous dans notre camp pour sauver un pauvre nul. Putain, on a vraiment pas l’âme d'une équipe de champion, on joue petit donc on a des résultats petits. Après Pontes, il est comme Keizer, il faut lui expliquer qu'il faut faire des changements. Plata il fait un mauvais match et il attend la 88ème minute pour le remplacer..c'est n'importe quoi. A ce rythme on va finir 5 ou 6ème pas mieux

JacManCdL a dit…

Le changement d'entraîneur n'a rien changé. Le manque d'ambition est toujours là comme l’apathie de certains joueurs.
Plata est passé à cote du match, plus que visible, le remplacer à la 88ème minute, c'est du grand n'importe quoi, tout comme celui de Wendel par Eduardo à la 81ème.