Benfica, des sympathisants et son président pointés du doigt par les États-Unis
Le nom de Luís Filipe
Vieira, président de Benfica, ainsi que ceux d'autres accusés de
l'opération «LEX», apparaît dans un rapport sur les pratiques des
droits de l'homme au Portugal en 2020, publié hier par le
département d'État des États-Unis.
Dans la section 3 du
rapport, qui traite de la corruption et du manque de transparence au
sein du gouvernement portugais, il est dit que les impliqués «ont
fait état d'actes de corruption impliquant des fonctionnaires du
gouvernement», en mettant l'accent sur l'opération «LEX».
«Le 18 septembre, le
parquet portugais a mis en examen 17 accusés de pratique de
corruption active et passive, d'avantages indus, d'abus de pouvoir,
de falsification de documents, de fraude fiscale et de blanchiment
d'argent», peut-on lire dans le rapport, section 3.
Le rapport continue :
«Parmi les accusés figuraient Rui Rangel, ancien juge de la cour
d'appel de Lisbonne, Luís Vaz das Neves, ancien président de la
cour d'appel de Lisbonne et Luís Filipe Vieira, président du
Benfica, club de football. L'affaire, appelée «Opération Lex»,
fait l'objet d'une enquête depuis quatre ans, souligne le document
nord-américain.
NDLR :
L’opération «LEX» date de 2018, avec le coup de filet effectué
par le ministère public portugais et l'unité de lutte contre la
corruption de la police judiciaire qui a conduit à l'arrestation de
cinq personnes, dont deux avocats et un officier de justice, et à
l'inculpation de six autres personnes, parmi lesquelles se trouvent
deux juges de la Cour d'appel et un dirigeant sportif.
A l'heure
qu'il est, la plupart de la presse portugaise, reste somme toute
assez discrète concernant cette affaire, qui n'est pas très louable
vis à vis du club qu'ils portent dans leurs bras.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire