Portugal 2 - Turquie 0
Un pas important est franchi, restons modestes et concentrés.
Tout n'a pas été parfait, mais un constat s'impose à l'issue de la victoire du Portugal aux dépens de la Turquie (2-0) : il faudra bien compter sur les Lusitaniens parmi les favoris de cette édition 2008. Finie la "Cristiano dépendance" de la phase qualificative, les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont démontré pendant une heure et demi que le danger pouvait provenir de partout. Des frappes lointaines de Moutinho (58e) aux coups de pieds arrêtés de Simão, qui ont accouché d'un but de Pepe, finalement refusé pour une position de hors-jeu (17e), les occasions de maquiller le score n'ont pas manqué. Seule l'absence d'un véritable numéro 9, éternel casse-tête pour la Selecçao depuis la retraite internationale de Pauleta, s'est véritablement fait sentir. Ce n'est pas un hasard si la délivrance est venue de Pepe, un défenseur (61e). Après avoir effacé trois joueurs turcs, le joueur du Real Madrid s'est appuyé sur Nuno Gomes, avant de tromper un Volkan livré à lui-même. Un vrai but d'avant-centre.
Sur ce point, le score peut paraître trompeur. 2-0, ce n'est pas cher payé au vue des opportunités que se sont offertes les Portugais. Plus techniques et bien mieux organisés que leurs adversaires, ils ont touché les montants de Volkan à trois reprises. D'abord sur un coup-franc de Cristiano Ronaldo, frappé à la manière de Johnny Wilkinson, le numéro 10 du XV de la Rose (37e). Puis en deuxième période sur deux tentatives de Nuno Gomes (50e, 65e), qui sont finalement venues mourir sur le poteau gauche, puis sur la barre transversale du portier de Fenerbahçe. Un manque de réalisme criant qui pourrait les pénaliser contre un adversaire d'un autre standing que cette Turquie aux offensives timides. Voire même inexistantes. Le but inscrit dans les arrêts de jeu par Raul Meireles (90e+3) n'effacera pas cette impression. Source "L’Equipe"
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