samedi 5 mai 2018

Le terrorisme communicationnel

Le directeur de la communication du Sporting, Nuno Saraiva, a utilisé Facebook pour parler du bon moment que vit le club, un jour après avoir remporté le championnat national de volley-ball, en lançant de flèches empoisonnées à Benfica :
« C'est un désespoir sans fin du coté du stade de la Luz. Après avoir avoir perdu le titre en volley-ball, et, pour paraphraser le président du Benfica, devant la forte probabilité de ne rien gagner cette saison, ils utilisent tous les moyens pour nous déstabiliser. Dimanche prochain nous avons une bonne chance de remporter le titre national de handball contre Benfica et nous sommes en tête du classement en Rink Hockey et qualifiés pour la Final Four de la Ligue Européenne.

Nous allons recevoir à Alvalade le rival, et nous avons toutes les chances d'atteindre la deuxième place qui nous donne accès à la Ligue des champions. En Futsal, si tout se passe comme d'habitude, nous serons également les champions nationaux de la discipline. Pour nous, sur le plan sportif, tout va bien, alors que d'autres courent le risque de plonger dans un cauchemar. Dans le sport comme dans la vie, il faut savoir gagner et savoir perdre ».

Le président Bruno de Carvalho, qui a décidé de mettre de côté les réseaux sociaux, est venu prendre la défense de Nuno Saraiva, pointé du doigt par une certaine catégorie de presse et des gens bien pensants :
« Le type de communication que le club fait, à travers le directeur de la communication, Nuno Saraiva, est lié aux attaques que Sporting subit quotidiennement sur plusieurs fronts. Le Sporting souffre du terrorisme communicationnel quotidien. Il est facile de pointer du doigt le directeur de la communication, mais les gens oublient le type de communication institutionnelle et le type de communication que nous sommes obligés de faire parce que nous sommes sous le feu des projecteurs. Quand ce sera fini, nous aurons la meilleure communication institutionnelle dans le monde. Maintenant, arrêtez les mensonges et les nouvelles sans fondement. Qu'attendez-vous d'un directeur de la communication? Qu'il parle du marché et de la rénovation du stade ? », a déclaré Bruno de Carvalho, à la Sporting TV.
Nuno Saraiva a réagi aujourd'hui aux banquiers qui se sont montrés indignés en colère, hier, à propos du pardon de 94,5 millions d'euros des dettes du Sporting envers les banques BCP et Novo Banco, exigeant des explications immédiates aux banques.

« Un jour de derby, voici la FEBASE (Fédération Nationale du Secteur Banquier), pour condamner la renégociation du Sporting avec les banques... La FEBASE exprime son indignation pour une négociation qui se traduit plutôt par une bonne affaire pour les deux parties, ce qui permet, immédiatement, l'amélioration des comptes propres des banques. Tous ces syndicalistes et fédérations au service de l’État des lampions (Benfica), viennent sur la pointe des pieds, la bave sortant de la bouche, avec un air de grâce, démontrent leur militantisme, mais avec une grande limitation de l'intelligence, un sens de la vérité et de la responsabilité et une ignorance totale.
On attend tous assis, l'indignation de ces personnes pour les dettes de presque 1 milliard d'euros de Filipe Vieira (président du Benfica), de ses entreprises et du Benfica lui-même à la banque - à savoir les 600 millions dus au Novo Banco ou, par exemple, le pardon réel de 15 millions au BPN quand tous les Portugais ont du le payer de leur poche ».

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