Le terrorisme communicationnel
Le
directeur de la communication du Sporting, Nuno Saraiva, a utilisé
Facebook pour parler du bon moment que vit le club, un jour après
avoir remporté le championnat national de volley-ball, en lançant
de flèches empoisonnées à Benfica :
« C'est un désespoir sans
fin du coté du stade de la Luz. Après avoir avoir perdu le titre en
volley-ball, et, pour paraphraser le président du Benfica, devant la
forte probabilité de ne rien gagner cette saison, ils utilisent tous
les moyens pour nous déstabiliser. Dimanche prochain nous avons une
bonne chance de remporter le titre national de handball contre
Benfica et nous sommes en tête du classement en Rink Hockey et
qualifiés pour la Final Four de la Ligue Européenne.
Nous allons recevoir à
Alvalade le rival, et nous avons toutes les chances d'atteindre la
deuxième place qui nous donne accès à la Ligue des champions. En
Futsal, si tout se passe comme d'habitude, nous serons également les
champions nationaux de la discipline. Pour nous, sur le plan sportif,
tout va bien, alors que d'autres courent le risque de plonger dans un
cauchemar. Dans le sport comme dans la vie, il faut savoir gagner et
savoir perdre ».
Le président Bruno de
Carvalho, qui a décidé de mettre de côté les réseaux sociaux,
est venu prendre la défense de Nuno Saraiva, pointé du doigt par
une certaine catégorie de presse et des gens bien pensants :
« Le
type de communication que le club fait, à travers le directeur de la
communication, Nuno Saraiva, est lié aux attaques que Sporting subit
quotidiennement sur plusieurs fronts. Le Sporting souffre du
terrorisme communicationnel quotidien. Il est facile de pointer du
doigt le directeur de la communication, mais les gens oublient le
type de communication institutionnelle et le type de communication
que nous sommes obligés de faire parce que nous sommes sous le feu
des projecteurs. Quand ce sera fini, nous aurons la meilleure
communication institutionnelle dans le monde. Maintenant, arrêtez
les mensonges et les nouvelles sans fondement. Qu'attendez-vous d'un
directeur de la communication? Qu'il parle du marché et de la
rénovation du stade ? », a déclaré Bruno de Carvalho, à la
Sporting TV.
Nuno
Saraiva a réagi aujourd'hui aux banquiers qui se sont montrés
indignés en colère, hier, à propos du pardon de 94,5 millions
d'euros des dettes du Sporting envers les banques BCP et Novo Banco,
exigeant des explications immédiates aux banques.
« Un jour de derby,
voici la FEBASE (Fédération Nationale du Secteur Banquier), pour
condamner la renégociation du Sporting avec les banques... La FEBASE
exprime son indignation pour une négociation qui se traduit plutôt
par une bonne affaire pour les deux parties, ce qui permet,
immédiatement, l'amélioration des comptes propres des banques. Tous
ces syndicalistes et fédérations au service de l’État des
lampions (Benfica), viennent sur la pointe des pieds, la bave sortant de la
bouche, avec un air de grâce, démontrent leur militantisme, mais
avec une grande limitation de l'intelligence, un sens de la vérité
et de la responsabilité et une ignorance totale.
On attend tous assis,
l'indignation de ces personnes pour les dettes de presque 1 milliard
d'euros de Filipe Vieira (président du Benfica), de ses entreprises
et du Benfica lui-même à la banque - à savoir les 600 millions dus
au Novo Banco ou, par exemple, le pardon réel de 15 millions au BPN
quand tous les Portugais ont du le payer de leur poche ».
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