jeudi 24 mai 2018

Bilan de la saison

Qui dit fin de saison dit bilan. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le bilan n’est pas très glorieux et est bien loin des idéaux de notre club. Commençons par le sportif, avec l’investissement consenti aussi bien lors du mercato d’été que celui de l’hiver, tous les supporters s’attendaient à beaucoup mieux. Notre président a tout fait pour donner à notre entraineur les armes pour se battre sur tous les fronts mais Jésus a clairement failli dans sa tâche. En effet notre équipe a été une grosse déception durant toute l’année, incapable de produire du jeu offensif en continu, beaucoup trop lente et prévisible, pas de hargne pour se surpasser. Les victoires se sont faites souvent à l’arrache avec des buts dans les dernières minutes ou pendant les arrêts de jeu. L’équipe n’a pas réussi à battre Porto, Benfica et Braga et a fini seulement 4ème attaque de la Liga. Pire encore, notre formation s’est fait baladée à domicile lors des confrontations contre nos rivaux directs, et c’est seulement avec beaucoup de chance que ces rencontres n’ont pas fini pas des défaites écrasantes. La vitesse aura été une lacune évidente car hormis Gelson pour accélérer le jeu, aucun autre joueur n’avait les capacités pour déséquilibrer en 1 contre 1, sauf peut-être Podence mais il a rarement joué ou a été blessé. Ensuite il a manqué de l’agressivité quand il fallait presser et aller chercher un résultat. Nos attaquants n’étaient pas taillés pour ça, Dost a d’autres qualités, mais pas celle-là, pareil pour Montero et Doumbia. Rajoutés à cela des milieux comme Bryan ou Ruben Ribeiro qui sont forts techniquement mais qui n’ont pas d’intensité pour aller récupérer le ballon, ça nous donne une équipe banale. Jésus est donc le principal responsable de cette médiocrité car il a pas su tirer le maximum de ses joueurs et répondre aux lacunes de l’équipe. Il s’est trop souvent caché derrière des excuses pour cacher son incapacité à trouver des solutions. Il a certes remporté la coupe de la Ligue, mais après des séances aux tirs aux buts aussi bien en demi qu’en finale, et a été finaliste de la coupe du Portugal, après un parcours jalonné essentiellement d’équipes de divisions inférieures, mais nous avons perdu face à la modeste formation de Aves.
Pour l’extra-sportif, notre club a été trop souvent à la une des journaux. Notre président a évidemment une grosse part de responsabilité car il a souvent alimenté les tensions et les guerres internes de façon inutile. Entre les assemblées générales houleuses qui ont fini en menace de démission, les critiques aux anciens dirigeants, les critiques à ses opposants, les posts sur facebook, les critiques aux joueurs, il a contribué à créer un climat délétère qui a divisé la famille sportinguista, a généré une scission avec les joueurs et qui a abouti involontairement aux tristes épisodes survenues le 15 mai.
Conclusion : Il apparait clair qu’aujourd’hui Jésus n’est plus l’homme de la situation, lorsque l’on paye 5 millions d’euros un entraineur on s’attend à avoir un jeu attractif porté sur l’attaque résultant sur un spectacle de qualité, or c’est loin d’être le cas. Il va donc falloir lui trouver un remplaçant, reste à trouver une solution pour lui payer sa dernière année de contrat.  Bruno De Carvalho est acculé pour démissionner, les critiques et le lynchage médiatique y participent activement. Dans le fond son travail est excellent et nous ne pouvons rien lui reprocher mais dans la forme c’est une catastrophe. Son mode de communication et d’interagir avec les sportinguistas n’est pas bon et commence à lasser sérieusement les socios qui l’ont massivement soutenus. Il s’en était partiellement rendu compte en stoppant facebook, et encore plus après les agressions au staff technique et aux joueurs.  Il a en effet décidé ne plus aller sur le banc de touche et d’embaucher un porte-parole pour sa communication. Mais n’est-ce pas trop tard ?

5 commentaires:

FIGOPAT a dit…

Salut a tous
Jaime Marta SOARES est un mauvais dirigent partager mon avis ?

JacManCdL a dit…

Le fait d’avoir été élu avec une majorité écrasante, Bruno de Carvalho a cru que tout lui était permis et a oublié l’essentiel et a s’est réfugié dans un comportement d’ado en quête de reconnaissance.
L’essentiel était de conserver la confiance des sócios et reconnaître ses erreurs.
Le pouvoir absolu qui lui a été confié, lui a fait perdre le contact avec la réalité.
Il a fait confiance a beaucoup de gens, dirigeants, entraîneur, joueurs, qui n’ont pas été à la hauteur, loin s’en faut.
Les vierges offensées et agressées, sont loin d’être innocentes, le moment détestable qui traverse le club leur est partiellement imputable.
Bruno de Carvalho, comme président, est le premier coupable.
Au lieu d’être modérateur et calmer les esprits, il a alimenté les faits divers, faisant les choux gras de tous ceux qui voulaient sa peau et celle du Sporting.
Cela n’exclue pas l’incapacité de l’entraîneur Jorge Jesus de mener à bien les objectifs qui lui ont été confiés.
Cela n’excuse pas l’attitude nonchalante de beaucoup de joueurs lors des matchs décisifs. Cette saison a malheureusement confirmé l’état d’esprit de notre club.
Pour gagner des titres il faut avoir un comportement de champion, l’entraîneur, joueurs, président, dirigeants, ne l’on pas eue.

manuxico a dit…

Je suis d'accord avec l'analyse de CDL. J'ajouterai que le retour d'Augusto Inacio et la nomination de Fernando Correia me laissent à penser que notre président semble avoir pris conscience de ses erreurs. La décision aussi de ne plus assister aux match sur le banc me fait espérer qu'il va enfin se comporter en président et non en supporter (chacun sa place, chacun à un rôle son tenir). Espérons que le choix du prochain entraîneur soit plus judicieux (j'ai toujours regreté le départ de Leo Jardim ...).
SL.

JacManCdL a dit…

Salut Figopat, Marta Soares, comme ancien et ayant côtoyé les notables pendant longtemps, a souvent tourné sa veste ses derniers temps.

JacManCdL a dit…

Tout a fait d'accord Manuxico, l'appel à Augusto Inacio et Fernando Correi de la part de BdC, est de limiter la casse et d'avoir a coté de lui deux personnages très respectés, non pas seulement au Sporting, mais en général au Portugal.