Le FC Porto Champion de la Liga et du doute

La politesse et la courtoisie font que je m’incline devant une évidence et par la même occasion j’adresse mes félicitations au FC Porto.
En battant par 6-0 les moribonds banlieusards de Lisbonne, Estrela d’Amadora, dont les joueurs n’ont pas été payés depuis plusieurs mois, le FC Porto remporte son 23e titre et 3e consécutif. Un titre acquis à 5 journées de la fin de la Liga (25e) et dans la même semaine ou son président Jorge Nuno Pinto de Costa à été accusé de corruption sportive dans la déjà célèbre et ancienne affaire du «sifflet doré», puisque les faits reprochés remontent à la saison 2003/2004 (que celle la !).
Cette saison ils ont été champions plus par la faiblesse de leurs adversaires directs que par leur qualité, ils n’ont pas eut besoin de l’aide des arbitres (pas trop).
Comparé aux saisons 1989/90 jusqu’a 1997/98 c’est de la rigolade.
Pendant une décennie le FC Porto à manipulé et détourné tout le système sportif Portugais à son profit - 8 titres sur 10 possibles, les 2 autres revenant à Benfica - et par la même occasion marché sur les plates bandes de son rival et jusqu’alors détenteur de ce système, Benfica.
En 2004/05 Benfica a prouvé que ses liaisons avec le système n’étaient pas mortes en remportant le titre de champion d’une façon digne d’un film du «Parrain», l’avenir promet…
Dias da Cunha ex-président du Sporting à été le premier à dénoncer ce système, d’abord ridiculisé par les médias, pour la plus part complices, il a été vaincu démocratiquement aux dernières élections du club en 2006 et la direction que lui à succédé présidée par Soares Franco s’est jusqu'à présent tenue à un rôle de spectateur passif des batailles de pouvoir subversif entre les nordistes du FC Porto, menés par Pinto da Costa et les sudistes du Benfica menés par Felipe Vieira.
L’ambition du Sporting en Liga, ce limite à la deuxième place donnant accès direct à la millionnaire et distributrice d’euros, Champions League, les adversaires directs étant Setúbal, Guimarães…et Benfica ! Je crains que la guerre des pouvoirs ne fasse encore des ravages en faussant la vérité sportive !