lundi 27 juin 2016

Euro 2016 : La Seleção vue par le Journal 20 minutes

FOOTBALL Le Portugal a éliminé la Croatie en huitièmes de finale après prolongation (1-0)...
Francois Launay
Publié le 26.06.2016 à 09:39
Mis à jour le 26.06.2016 à 21:27
Trois matchs nuls et une victoire en prolongation grâce au seul tir cadré du match. On ne vous parle pas du parcours de Trélissac en Coupe de France mais bien de celui du Portugal à l'Euro. Sans avoir montré grand-chose, sans briller et en galérant toujours contre l’Islande (1-1), l'Autriche (0-0), la Hongrie (3-3) et donc la Croatie (1-0) en huitièmes, la Seleçao prouve qu’on peut atteindre les quarts de finale en étant bien dégueu.
Un plan de jeu minimaliste
Mais n’allez pas croire que les Portugais culpabilisent, loin de là. C’est bien connu en foot, seule la victoire est belle. « C’est une victoire à l’arraché mais avec beaucoup de travail et de préparation pour contrer la Croatie. Rien n’est acquis par hasard. On a été heureux à la fin », lâche Adrien Silva, le milieu de terrain portugais.
Un plan de jeu minimaliste
Il faut dire que le plan de jeu minimaliste du Portugal a fait ses preuves. Défendre le plus possible, attendre son adversaire et rêver d’un exploit en contre de Ronaldo  pour faire la diff. Sur un malentendu, ça passe toujours pour l’instant. N’en déplaise aux Croates. « On a montré beaucoup plus de choses que le Portugal », assure Danijel Subasic, le gardien croate.
Une équipe qui sait faire déjouer ses adversaires
Vrai et faux à la fois. Car les Croates n’ont jamais su quoi faire pour se dépêtrer de la nasse rouge et verte. Finalement, c’est peut-être ça la principale qualité de cette équipe : faire déjouer son adversaire. « Nous aimerions jouer un jeu spectaculaire, mais ce n’est pas toujours de cette manière qu’on gagne des compétitions. » résume et assume Fernando Santos, le sélectionneur portugais.
La preuve, son équipe est déjà en quarts sans avoir rien montré. Jeudi à Marseille, la Pologne sait ce qui l’attend. Franchement, on n’aimerait pas être à la place des spectateurs du Vélodrome… 
NDLR :
Sur que l'équipe de France à montré beaucoup plus que l'équipe de Trélissac et du Portugal. Des victoires dans la souffrance en produisant un jeu plus que médiocre. T'est pas beau non plus, Francois Launay, j'aurais bien voulu voir ta mine hier contre l'Irlande, heureusement qu'il y avait un joueur avec des origine portugaises, Antoine Griezmann, pour vous sauver, et ça ce n'est pas dégueu !

Les excuses sur FaceBook
Bonjour à tous,
Samedi soir, nous avons publié un article après le 8e de finale entre le Portugal et la Croatie ayant pour titre « Euro 2016 : Ce Portugal est dégueulasse mais il est en quarts ». Nous nous excusons si les mots employés ont pu choquer nos lecteurs.
Il n’a évidemment jamais été question de juger un pays ou une culture, mais seulement l’équipe en elle-même, rien de plus. Par « dégueulasse », nous voulions souligner que le jeu de la sélection portugaise était restrictif et ennuyeux, tout en reconnaissant que c’est aussi ce qui lui a permis de venir à bout de la Croatie, présentée comme un potentiel vainqueur de l’Euro 2016.
Nous avons décidé de changer le titre dans l'article ci-contre, qui respecte notre avis sur le jeu de la sélection portugaise, mais qui évite de laisser penser que nous parlions d’autre chose que de football.
L’équipe 20 Minutes Sport

2 commentaires:

Toni a dit…

Triste de lire de telles âneries. Certes on a fait un mauvais match mais ce naze oublie de préciser qu'on a été la sélection qui a le plus tiré lors des matchs de groupe et que notre passage était amplement mérité. Mais bon il y a toujours de soit disant expert du foot qui comprenne rien...

JacManCdL a dit…

Le Directeur de la rédaction du Journal 20 Minutes est d’origine portugaise.
Un article, d’un journaliste de ce journal a bléssé beaucoup (pratiquement tous?) les lecteurs de LusoJornal et bien au delà.
Aujourd’hui, Acácio Pereira écrit aux internautes:
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Chers internautes,
Le football, plus que tout autre sport, est une affaire de passions. Pour le meilleur et pour le pire. Que notre équipe vienne à gagner et nous voilà plongés dans une joie intense et incontrôlable. Qu’elle perde et nous la vouons aux gémonies, nos critiques se portant au niveau du désarroi et de la déception ressentis. Qui aime bien châtie bien. C’est sans doute pour cette raison que notre journaliste, chargé de couvrir le match Portugal-Croatie de samedi, a qualifié, de manière inappropriée, de «dégueulasse» la prestation de la Seleção portugaise. Une équipe qui ce jour-là, n’a, objectivement, pas donné le meilleur d’elle-même et se retrouve en quarts de finale sans avoir véritablement brillé, si ce n’est lors du match contre la Hongrie. Mais c’est le jeu : l’essentiel au bout du compte, c’est le résultat.
Retour au sport
Mais voilà, ce terme a suscité un véritable séisme, notamment sur les réseaux sociaux. Les fans de la Seleção vivant en France (la communauté portugaise compte plus de 1,2 million de personnes dans l’Hexagone) se sont sentis trahis et insultés. La colère peut et doit s’entendre, de la part d’une communauté qui tient viscéralement à son identité et à ses origines. Son équipe nationale en est le symbole le plus fort. L’un des derniers liens indéfectibles avec un pays si proche (dans les têtes) et si loin (dans le quotidien). Mais quand la passion sombre dans l’irrationnel, le danger guette. Que l’on critique le choix du mot est de bonne guerre et en l’occurrence justifié. Que l’on en vienne à menacer de mort l’auteur de l’article, cela dépasse le tolérable. Il ne s’agit que de sport. Et bien évidemment, il na jamais été dans l’intention du rédacteur de l’article de blesser tout un peuple. Alors, retour au sport. C’est sans doute du terrain que viendra la meilleure réponse : que le Portugal l’emporte jeudi contre la Pologne, plus personne ne se souviendra de cette polémique. Et 20 Minutes sera là pour en rendre compte.
Saudades lusitanas
Acacio Pereira, Directeur de la rédaction