Europa League : Atalanta BC 2-1 Sporting CP
1/8
de finale, match retour : Le bilan du Sporting lors de ses
déplacements en Italie n’est pas fameux. En 17 matchs, 5 matchs
nuls et 12 défaites. Autrement dit jusqu’à présent les Lions
n’avaient jamais gagné en sol transalpin et face a une équipe
Bergamasque qui lors des 3 dernières confrontations a pourri la vie
aux Lisboetas, la tache s’avérait très difficile pour les
commandés de Rúben Amorim, il fallait une victoire sur la pelouse
du Gewiss Stadium,
synonyme de qualification pour les 1/4 de finale.
Suite
à une bonne première mi-temps des Lions qui ont bien géré la
pression adverse, réussissant à trouver quelques espaces pour
sortir en danger, ce n’était pas une surprise quand le Sporting a
ouvert la marque à la 34ème minute, avec un superbe but.
Viktor
Gyökeres domine le ballon et, comme un pivot de futsal, sert la
pénétration de Pedro Gonçalves qui marque et sort aussitôt pour
blessure, remplacé par Daniel Bragança.
Comme
dans un mauvais réveil après une douce nuit, la seconde période a
commencé de la pire des façons, centré de la droite, le ballon
traverse la surface du Sporting sans que personne ne l’intercepte
et Ricardo Esgaio se laisse dépasser au second poteau, Ademola
Lookman ne demandait pas autant et à la 46ème minute marque pour
les locaux et égalise l’éliminatoire.
La
passivité de la défense du Sporting a encore fait des siennes 13
minutes plus tard, permettant à la pragmatique équipe de l’Atalanta
de prendre les devants par Gianluca Scamacca.
Il
restait 30 minutes au Sporting pour rattraper les dégâts défensifs,
les changements effectués par Rúben Amorim ont apporté plus de
fraîcheur à l’équipe, mais c’est la maladresse de l’attaque
qui a mis fin à tout espoir d’aller plus loin dans la compétition,
d’abord avec Paulinho à la 86ème minute, qui isolé suite a une
superbe passe de Daniel Bragança, tente de faire un chapeau, mais le
gardien argentin, Juan Musso, arrête le ballon sans difficulté.
Dans la dernière minute du temps réglementaire ce fur autour de
Marcus Edwards de se faire remarquer, complètement seul, le but à
sa merci, il a tiré dans les nuages.
Les
facilités de la défense en début de la seconde période et les
occasions manquées en fin de la même, ont dicté le sort du
Sporting dans la compétition.
Sporting
CP : Franco Israel, Ricardo Esgaio (Geny Catamo, 61è), Ousmane
Diomande, Jeremiah St. Juste (Eduardo Quaresma, 75è), Gonçalo
Inácio, Matheus Reis (Nuno Santos, 61è), Morten Hjulmand, Marcus
Edwards, Francisco Trincão (Paulinho, 75è), Pedro Gonçalves
(Daniel Bragança, 36è) et Viktor Gyökeres
Entraîneur :
Rúben Amorim
But :
Pedro Gonçalves (34è)
Les
remparts vénitiens de Bergame : Ils représentent toute la
force d'une ville qui a réussi à se protéger de toutes les
attaques des «ennemis» les Milanais, les Français et les Espagnols
qui voyaient Bergame comme un lieu stratégique pour s'étendre. Ils
l'ont tellement protégée qu'elle n'a finalement jamais été
attaquée. Ils sont toujours restés intacts jusqu'à ce jour.
Personne n’a jamais réussi à les abattre.
L'Atalanta est
l'un des rares clubs au monde à réussir à combiner le football
avec la mythologie grecque, puisque la figure sur le blason du club
est une héroïne de la mythologie hellénique, «La Dea», la
Déesse... Le
Lion n’a pas réussi à franchir les remparts de Bergame, et la
Déesse qui a béni ses protégés continue de sourire !
2 commentaires:
On a fait 4 matchs contre eux et 0 victoires, ce qui m'enerve c'est le manque d'agressivité à l'attaque du ballon, je pense notamment à Edwards et Trincao qui attendent que le ballon leur arrive alors qu'on savait que les italiens jouaient comme ça. Du coup on arrivait jamais a sortir sur une attaque propre car des la relance on perdait le ballon
Il nous faut au moins un Gyokeres en défense et un autre au milieu de terrain. On aurait jamais dû perdre un match comme hier 😞
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