Bruno de Carvalho, divorce avec Facebook sous fond de dures critiques aux joueurs et aux supporters
Le président
du Sporting à annoncé aujourd'hui ses adieux à Facebook. BdC,
avait habitué tout le monde à ses publications où il abordait tout
les thèmes liés à la vie du club.
« Les réseaux
sociaux continuent à être pour moi un moyen de communication
globale et privilégiée. Néanmoins, et après une analyse
approfondie, je crois que le moment est venu de quitter Facebook. Mon
désir de proximité avec l'univers Sportinguista, a fini par un
avoir un côté pervers que je ne veux plus alimenter », a
écrit Bruno de Carvalho.
Le président a reconnu que cette saison à été frustrante pour le football et a promis de continuer à critiquer et exiger l'engagement de tous les joueurs, même publiquement.
Le président a reconnu que cette saison à été frustrante pour le football et a promis de continuer à critiquer et exiger l'engagement de tous les joueurs, même publiquement.
« Je comprends
parfaitement la frustration de la saison, pas seulement au niveau du
football, mais ce que j'ai lu et les messages que j'ai reçu
dépassent la limite du tolérable et du respect que l'on doit avoir
pour quelqu'un, qui comme moi, à consacré sa vie au club que
j'aime. Quand je pointe du doigt « les petits » c'est le « mort au
roi» ! C'est l'horreur et le sacrilège... immédiatement commencent
les commentaires : faites le en privé, ne confondez pas les choses,
ce n'est pas tout à fait comme ça, etc...
Nous ne
pouvons pas exiger en permanence la grandeur et continuer à vivre
avec moins de victoires que nous aurions pu, de plus, soi-disant, je
devrais d'être « reconnaissant » juste parce-que ils ont
joué. Ce type de raisonnement n'est pas pour moi. Nous ne pouvons
pas gagner tout le temps, mais nous devons toujours ennoblir et
honorer notre maillot », a t-il ajouté.
Après avoir
justifié la sortie de Facebook, le président a laissé de fortes
critiques aux supporters, pour ne pas être suffisamment exigeants.
« Je vois,
dans toutes les disciplines, des supporters qu'aucun autre club a
dans le monde, mais avec un degré d'exigence très faible.
A chaque mauvais résultat, si je rends public mon mécontentement,
c'est une déferlante de soutien pour « les petits ». Dans les
disciplines, plus que dans le football, c'est encore plus navrant.
On perd les matchs et les applaudissements fusent des tribunes pour
soutenir « les enfants ». Certes c'est magnifique. Dans
les bons comme dans les mauvais moments, je le dis, il faut être
comme ça ! Mais ce n’est pas seulement nous, les dirigeants
et les supporters, à souffrir.
Dans ce club,
les entraîneurs et les athlètes ont comme mission de nous donner de
bons moments et éviter les mauvais. Leur droit est d'avoir de bonnes
conditions de travail et les salaires à jour.
Leur devoir est
d'être professionnels, honorer et être dignes de nos couleurs,
vaincre et se battre jusqu'à l'épuisement, avoir toujours en tête
les compromis et les objectifs énoncés : gagner et remporter tous
les titres qui sont en jeu», conclut-il.
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