Question synthétique, et d'autres nouvelles pathétiques

La veille des matchs importants pour le Sporting, la presse portugaise se complait a donner des informations, qui a défaut d'être fondées ou vérifiables elle sont surtout déstabilisatrices pour les joueurs, supporters et autres dirigeants.
A la veille du match contre Manchester City en Europa League, on a pu lire que le Real Madrid s’intéresse à Rui Patrício, que le Zenit St. Petersburg, l'Inter de Milan et la Lazio de Rome suivent de près Van Wolfswinkel... C'est gratifiant qu'autant de clubs s’intéressent a nous joueurs, mais il est aussi curieux que ce type d'infos soient publiées dans des moments ou la concentration de nos troupes est primordiale.

Comme une intox ne vient jamais seule la question de l'état de la pelouse du Stade José Alvalade est venue à la surface, surtout en jouant contre des anglais dont on sait l'importance du gazon dans leurs arènes. Paulo Pereira Cristóvão, ex candidat à la présidence et aujourd'hui vice-président du Sporting a été péremptoire : L'idée de l'ancien président José Eduardo Bettencourt d'équiper le stade d'une pelouse synthétique à été complètement écartée, et tant qu'il fera partie de la direction tout est mis en œuvre pour doter le stade José Alvalade d'un tapis a la hauteur de ce qui se fait de mieux, allant même jusqu'à a affirmer qu'au jour d'aujourd'hui - quoi qu'en disent certains - les moyens mis en place depuis plusieurs mois font du terrain de jeu Sportinguista un des meilleurs du pays. Dans ce sens les concerts ou autres manifestations qui pourraient nuire au tapis vert ne font plus partie des options du club. Pour paraphraser le célèbre poète anglais, William Shakespeare, et son non moins célèbre «to be or not to be», on pourrait développer «to lawn or not to lawn».