mercredi 29 juillet 2020

Le bilan de Varandas

Elu en septembre 2018 avec le slogan « Unir le Sporting », Frederico Varandas a succédé à Bruno De Carvalho à la présidence du club. L’attaque de Alcochete qui a résulté sur la destitution de l’ancien président a permis à l’ancien médecin de l’équipe principale de prendre la tête du Sporting grâce non pas à un nombre de votants supérieurs mais à un nombre de votes plus importants du aux socios les plus anciens.
Pratiquement 2 ans après son arrivée, on ne peut pas dire que le bilan soit très glorieux. Il peut certes se vanter d’avoir remporté une coupe de la Ligue et une coupe du Portugal au foot, ainsi que d’avoir gagné les champions league au futsal et au rink hockey mais dans la réalité lors de sa prise de fonction les effectifs de ces équipes avaient déjà été recrutés par la commission de gestion transitoire pour la partie football et par BdC pour les 2 autres sections. Son impact réel sur ces succès est donc limitée et se résume à la mise en place de Keizer aux commandes de l’équipe.
Les vrais choix et options de Varandas sont donc à prendre en compte à partir du mercato hivernal de début 2019 où là nous pouvons considérer que ses décisions ont eu un impact sur nos résultats. Si nous démarrons donc à partir de cette date, nous pouvons lister et constater que :
  • - les renforts d’hiver ne se sont jamais imposés comme des premiers choix dans l’équipe. Hormis Plata dont le potentiel semble important et Matheus qui commence à montrer ses capacités, Doumbia, Luiz Phellype et Borja sont des joueurs moyens, et Ilori est un flop.
  • - dans cette même continuité les recrues et les prêts estivaux de cette saison ne font pas mieux. Du lot arrivé seul Vietto est potable, le reste Rosier, Camacho, Eduardo, Neto, Jésé, Bolasie et Fernando sont tous des flops qui n’auraient jamais du porté notre maillot. Sporar arrivé ensuite au mercato hivernal est un joueur acceptable.
  • - il a fait inscrire sur les murs d’Alcochete des phrases dites par des joueurs qui ont résilié leur contrat après Alcochete, les mettant en avant comme des exemples alors que ceux-ci ont craché sur le club. Ce sont ces valeurs qu’il veut transmettre à nos jeunes joueurs ?
  • - il a tué l’ambiance dans le stade avec sa guerre contre les groupes de supporters organisés négligeant d’abord son slogan « unir le Sporting » et en oubliant que ce sont ces mêmes supporters qui se déplacent toute l’année à travers le pays et l’Europe pour soutenir notre équipe.
  • - le nombre de spectateurs a chuté de façon vertigineuse.
  • - le nombre de socios a diminué.
  • - il a vendu notre meilleur joueur pour 55 millions faisant ensuite le malin demandant combien Fernandes coûterait en cette période de Covid. Pas de chance pour lui, quelques jours après ses propos une étude anglaise disait que la valeur marchande de notre ancien milieu était de 104 millions. En gros, il l’a soldé à 50%.
  • - il se vante d’avoir battu des records de vente mais tous les joueurs vendus proviennent de l’ancienne direction. Combien va-t-il vendre les recrues qu’il a choisi ?
  • - son silence assourdissant face aux erreurs d’arbitrage que nous subissons et celles qui bénéficient nos rivaux, le club est lésé mais il dit rien.
  • - il a décidé de faire copain copain avec Vieira, qui avec son club trempe de multiples affaires, mais ce dernier a flairé le bonnet qu’il était et le manipule à son bon vouloir.
  • - en période Covid, West Bromwish devait payé l’option de 10 millions pour acheter Matheus Pereira mais le club anglais a demandé le report de ce paiement. Vu la qualité et le rendement de l’attaquant, le prix de l’option d’achat était considéré comme dérisoire par les propres dirigeants anglais qui se frottaient les mains de cette belle opération. Toutefois au lieu de profiter du non-respect du contrat pour renégocier à la hausse l’option d’achat, notre futé président n’a rien changé au contrat initial.
  • - il a payé 10 millions, sans coûter les pénalités associées pour non-paiement dans les délais, pour un entraîneur qui avait une dizaine de match en Liga et qu’il n’est même pas habilité à coacher en championnat.
  • - il se targue de lancer les jeunes de la formation, mais ils sont tombés du ciel ? Non, ils étaient déjà là sous l’ancienne présidence.
  • - il a réussi à avoir 4 entraîneurs sur une saison.
  • - il a réussi à obtenir le record du plus grand nombre de défaite sur une saison.
  • - la seule chose positive à son actif, c’est le retour du basket-ball.
Varandas dit assumer les responsabilités de cette saison mais ça veut dire quoi concrètement ? Ce sont juste des paroles en réalité car rien ne change. On a vu son incompétence et celle des autres membres de la direction en prenant prétexte d'avoir hérité d'un club avec de grandes difficultés financières alors que les comptes annuels de la gestion de BdC ont donné des résultats positifs ! Ce sont des excuses pour cacher leur incompétence en portant la faute sur autrui. Notre club est dirigé par une élite de notable qui se préoccupe plus du paraitre et de leur sort que du club et de ses supporters. Il représente peut-être 1% des Sportinguistes mais ce sont eux qui ont le pouvoir. Les socios ont leur part de responsabilité, il avait un président qui aimait et défendait le club avec passion, mais ils ont préféré l’écarter de façon honteuse et abjecte. Résultat maintenant nous avons un club qui navigue à vue et qui sombre petit à petit.

3 commentaires:

JacManCdL a dit…

Salut Toni,
Autant ton post est clair net et précis, autant le bilan de Frederico Varandas est catastrophique et vraiment inquiétant pour l'avenir de notre Club.
Aux rarissimes points positifs, comme le retour du basket, il faut rajouter la réactivation de l'équipe B.

Toni a dit…

Salut Coeur de Lion, c'est vrai il faut rajouter l'équipe B, mais ça fait pas beaucoup de positif tout de meme. Malgré les contestations qui viennent de tout l'univers sportinguiste, il reste accrocher au fauteuil. En plus, il faudrait une AG pour que BdC soit réintégré et je pense pas que ça soit la volonté de Varandas et de Rogerio Alves. Notre calvaire est loin d'être fini.

JacManCdL a dit…

La trilogie de la direction Varandas se résume à :
Planifier/exécuter/échouer.
Il n'a pas vocation pour être président, pas d'empathie.
La contestation est là et pas que de la part des groupes de supporters organisés.
Je pense aussi que l'intégration de BdC comme sócio est importante, même s'il n’accédè pas à la présidence à cout terme.
Il reste encore 2 ans de mandat à Varandas, s'il n'y a pas d'élections anticipées, comme il est médecin, il va mettre notre club en réanimation avec le pronostic vital engagé.