samedi 6 juin 2020

La saga de la Pieuvre Rouge et de ses supporters, n'a pas de limite

Après avoir agressé a deux reprises au mois de mai, des supporters Sportinguistas, le club de supporters du Benfica, «No Name Boys», s'est illustrée suite au match de leur club jeudi dernier, en caillassant le bus de leur équipe. Deux joueurs ont été blessés,Weigl et Zivkovic, la maison des joueurs, Pizzi, Rafa et de l'entraîneur, Bruno Lage, taguées avec des insultes menaçantes.
La Police portugaise les a identifiés, mais il est probable qu'ils ne soient pas inquiétés pour des crimes de terrorisme, comme l'ont été ceux de la «Juventude Leonina».
Comme un crime peu en cacher un autre, le quotient lusitanien «Público», sous la plume de son journaliste, Paulo Curado, révèle aujourd'hui les «Accords secrets entre Benfica et Desportivo das Aves», une histoire d’oiseaux de rapine.
Le quotidien évoque «des accords douteux, de contrats à l'encontre du Sporting CP, des relations subordonnées», ajoutant que l'équipe de Vila das Aves a même vendu un joueur avant de l'acheter au club de Carnide, concluant que «c'est dans cet environnement que le club de Lisbonne et l'emblème de Vila das Aves évoluent dans le football portugais».

La relation entre Benfica et Aves est devenue encore plus étroite depuis que la société de capitaux chinoise Galaxy Believers a acheté 90% de la Société Anonyme Sportive (SAD), du club nordiste. Selon «Público», les deux sociétés à responsabilité limitée (SAD), ont ouvert un compte courant non officiel et l'équipe du district de Porto devait deux millions d'euros à ceux incarnés en droits économiques pour les laissez-passer des joueurs.
L'enquête du quotidien révèle aussi, qu'il existe une relation de dépendance entre les deux clubs, avec des contrats de transfert pour les athlètes, convenus en dehors de la loi, qui ont profité au club dirigé par le président du Benfica, Luís Filipe Vieira.
Dans un cas, il est révélé que le club de Vila das Aves a vendu la totalité du laissez-passer de Hamdou Elhouni à l'Espérance Tunis alors qu'il n'avait que 30% des droits économiques de l'athlète, les 70% restants appartenaient aux oiseaux de Lisbonne.

2 commentaires:

Toni a dit…

Les magouilles continuent mais il ne se passe jamais rien. Benfica est au-dessus des lois, c'est à l'image de la justice portugaise. Pareil pour l'attaque de leur autocar, si ça aurait été nos supporters, ils seraient déjà en prison

JacManCdL a dit…

Vu toutes les affaires, y compris d'un passé proche, d'actualité, il n'y a pas de doute, ils sont intouchables.