jeudi 16 octobre 2008

Soares Franco, le poker menteur et destructeur

"... je vous promets q’avant la fin de mon mandat un nouveau pavillon sera construit...."
"... les disciplines amateur sont l'âme du Sporting ..."

L'ère présidentielle de M. Felipe Soares Franco, réélu en 2006, et dont le mandat se termine en 2009, va certainement rester dans l'histoire comme l'une des plus catastrophiques pour le club. Le samedi 11 octobre, Soares Franco donne une interview à 3 journaux portugais, un sportif (Record), un économique (Diário Económico), et un généraliste (Diário de Notícias), en cette occasion le Président à implicitement lancé sa candidature aux prochaines élections et na cessé de dire des idioties, les unes plus grosses que les autres, comme à son habitude.
Après avoir durement critiqué les sócios et supporters du Sporting, qui à son avis ne sont pas aussi bons "clients" que ceux de Benfica et Porto, il a aussitôt enchaîné sur les coûts des autres disciplines hors football ainsi que celle du pavillon omnisports qu'il avait promis de reconstruir lors des dernières élections. Ce qu’il a omis de dire, c’est que les présidents de Benfica et de Porto malgré tous les défauts qu’on leur connaît, sont proches de leurs bases et ne tiennent pas de discours hautains basés seulement sur des critères de gestion économique.
Les "clients" du Sporting ont été tout au long de ces années fidèles à l’emblème du Sporting Clube de Portugal et de ses idéaux, malgré une succession de présidents plus intéressés à s’enrichir, vendant patrimoine sportif et non sportif du club à leur profit avec des résultats sportifs médiocres, ce que ce monsieur n’arrive pas à comprendre c’est qu’un club ne se gère pas comme une entreprise, sócios et supporters n’étant pas de simples "clients", le Sporting c’est une histoire une âme une façon d’exister.

A ce rythme, dans peut de temps, le Sporting Club de Portugal se résumera à un centre d’affaires, achat/vente de joueurs, avec une activité centrée sur les profits et une équipe de foot rentable afin que les banques et les actionnaires rentabilisent l’argent investi. Le chemin est tracé vers la destruction de ce qui fut un grand club omnisports, profondément ancré depuis 102 ans dans la société lusitanienne, européenne et mondiale.

Il faut espérer qu’un ou plusieurs candidat
s aimant le club et ce qu’il représente posent leur candidature aux prochaines élections (2009), que les "clients" qui ont le droit de vote se mobilisent, se comportent comme des sócios et des supporters responsables, balayant à tout jamais ce type de dirigeants, dans le cas contraire l’avenir sera sombre, voir fatal !

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