Cristiano Ronaldo, entre amour et haine !

La «simulation» de CR9 lors du math Real Madrid vs Osasuna a encore défrayé la chronique des anti Cristiano. Vidéos, blogs, sites, télés, radios, journaux, tout un monde s'est mobilisé, encore une fois, pour le démolir. Certes il a tort d'en rajouter, mais au départ (dans ce cas précis) l'obstruction n'est pas loin.
A chaque match beaucoup sont atteints de cécité car ils ne remarquent pas ne nombre de coups qu'il prend, ceux qu'il évite (parfois de façon trop spectaculaire certes). D'autres - peut être les mêmes - sont atteints de surdité. Ils n'entendent pas les insultes gratuites qui lui sont adressées systématiquement, quotidiennement.
Son talent de footballeur, pur, instinctif, élégant, est oublié au détriment de ses facéties provocatrices, et arrogantes sur et en dehors du terrain. Le môme simple, timide, mais ambitieux que j'ai connu avec le maillot du Sporting dès l'age de 12 ans ne mérite pas ça.
- J'ose à peine imaginer si un jour, comme Zidane, il donne un coup de boule à un adversaire lors de la finale d'une coupe du Monde ou s'il qualifie le Portugal pour une compétition majeur en utilisant ses mains, comme Henri ! Imaginez !
- J'en déduits que CR9 est devenu, et encore pour longtemps, le défouloir de ceux qui ne sont pas doués pour le foot, de ceux qui sont petits, de ceux qui sont pas beaux, de ceux qui sont avides de gloire... bref ! de tous ceux qui sont bourrés de complexes.
- J'en conclus, fierté de «portos» oblige, qu'il vaut mieux être un Prince dans un petit Royaume, qu'un Esclave dans un grand Empire, et au diable la discrimination positive.