Bruno de Carvalho massacre les fonds d'investissement
Les fonds gagnent à tous les coups,
que les joueurs qu’ils transfèrent soient bons ou mauvais.
Rentré en conflit contre les fonds
d’investissement, en particulier Doyen Sports, BdC, estime qu’ils
ruinent les clubs.
Lors d'un article publié hier par le
journal l’Équipe, le Président du Sporting n'a pas mâché ses
mots et ses pensées envers les fonds d'investissement.
« Je ne sais pas si on peut parler de
guerre. Disons que nous sommes fondamentalement contre l’entrée
dans le foot, à grande échelle, d’argent dont on ne connaît pas
la provenance, pour des “deals” déséquilibrés : si vous
regardez bien, les fonds gagnent à tous les coups, que les joueurs
qu’ils transfèrent soient bons ou mauvais. »
Les fonds veulent créer le besoin.
Un peu comme s’ils vendaient de la drogue.
Un peu comme s’ils vendaient de la drogue.
Bruno de Carvalho explique que
faire appel à eux est un cercle vicieux : « Les fonds
veulent créer le besoin. Un peu comme s’ils vendaient de la
drogue, ils espèrent que leurs clients en voudront plus, toujours
plus. C’est l’entrée dans un cercle vicieux : plus de dettes,
donc plus de recours aux fonds, donc plus de dettes… Doyen veut faire de
l’argent sans courir le moindre risque »
Enfin le président du Sporting
explique le fonctionnement des taux d’intérêt et l’incertitude
concernant la provenance de l’argent : « Doyen ne pourra
jamais être un véritable partenaire. Ou alors, il faudrait qu’il
change de dirigeants et sans doute l’origine de ses fonds. Ils
veulent faire de l’argent sans courir le moindre risque. Un
véritable partenaire financier partage les risques. On gagne tous,
mais on perd tous aussi. Pour ce que j’en sais, les fonds prêtent
de l’ordre de 10 à 12 %, avec plein de conditions, qui font monter
le taux de 30 à 50 % sur la durée du contrat. Comment un club
pourrait-il survivre à ça ? »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire