Bruno de Carvalho vs Médias portugais
Après le discours de
clôture de Assemblée Générale, samedi dernier, et la demande du
président Bruno de Carvalho a ce que tous les supporters du Sporting
CP boycottent la presse Nationale, et que les commentateurs qui
représentent le Sporting abandonnent les programmes de télévision, la riposte ne s'est pas fait attendre dans tous les médias
lusitaniens, avec le syndicat des journalistes en première ligne.
Accusé d'être un dictateur
et ne pas respecter la liberté de la presse, cette prise de position
à suscité une vague de confusions dans l'esprit de beaucoup de
sócios et de supporters.
Tout le monde connaît le
côté impulsif et le franc parler de BdC. Sans doute emballé par
les votes qui lui ont donné un pouvoir sans partage à l'intérieur
du Sporting CP, il n'a pas mesuré l'impact que cela pouvait avoir vers
l'extérieur, y compris dans la tête de beaucoup de journalistes
adeptes du club. Deux jours après l'AG, le royaume du Lion est
divisé par cette demande de boycotte venue s'ajouter à l'ordre
donné aux athlètes de ne pas communiquer avec la presse.
Demander n'est pas imposer,
ensuite les adeptes du club agiront comme bon leur semble. Concernant
les athlètes, ils sont payés par le club, quand le patron - élu démocratiquement - le dit,
ils se doivent d’obéir.
Le Portugal est une jeune
démocratie et la presse national, après avoir été muselée
pendant un demi-siècle, s'est envolée vers des nuages de liberté
qui parfois ressemblent plus à déferlements de fausses
informations, de la ouate manipulée par un pouvoir obscur.
L'information objective s'est petit a petit enfoncée dans un immonde
marécage, confondant liberté de la presse et divulgation
d'informations mal odorantes, essayant de détourner la liberté de
penser différemment que leurs propres intérêts commerciaux.
Dans cette voie, une bonne
quantité de la presse portugaise est vraiement préoccupé a
dénigrer le Sporting CP et son président, un véritable terrorisme
communicationnel qui détourne le regard des gens, contournant
habilement les affaires bien réelles, mettant en cause d'autres
clubs.
Rapporter la vérité c'est
toujours la bonne démarche. Dénigrer, accuser sans preuves,
calomnier et injurier s'en est une autre, mais sur ce genre de
professionnels le syndicat des journalistes ne dit rien... rien d’étonnant.
Fidèle parmi les fidèles à
Bruno de Carvalho dès qu'il est apparu dans la vie de mon club, il
m'arrive parfois de ne pas le suivre sur la forme de ses prises de
position, mais dans le fond... je le soutiens à fond ! Avec
plus de 25 ans de sócio, j'ai vu passer de mauvais et de bons
présidents, rarement du bon journalisme objectif. BdC a mis le
Sporting sur la bonne voie a tous les niveaux, commençant par faire
en sorte que la plus grande puissance sportive portugaise soit
respectée. Pas facile pour des gens habitués depuis toujours a
protéger le cartel du sport - et pas seulement – national. Pauvres
journalistes, pauvre pouvoir, ils ne savaient pas encore ce que
c'était, qu'un président du Sporting Clube de Portugal puisse leur
tenir tête et les mettre à défaut. Si la presse portugaise veut
qu'on la respecte, alors il faut qu'elle commence par être
respectable.
J'adore les caricatures et
l'humour !
Le fait est que les
« César » de la presse portugaise,
ont leur trône qui vacille.
ont leur trône qui vacille.
Si près de 4 millions de
Sportinguistas
cessent de les regarder et
acheter leurs journaux,
il va valoir aller exercer
leur profession à l’étranger, immigrer quoi !
Et là c'est une autre
histoire !
J'ai
souvent entendu dire que la presse et les médias étaient le
quatrième pouvoir, après l’exécutif, législatif et judiciaire,
recourant au principe de protection des sources d'information des
journalistes. Je me pose la question aujourd'hui, de qui les
journalistes portugais cherchent t-ils à se protéger en s'attaquant
systématiquement au Sporting CP ? Le 4ème pouvoir portugais
serait-t-il libre ?
Dans le fond, mon président
à absolument raison !!! Ils nous manquent de respect. De ma
part c'est un manque de respect qu'ils auront ... et pas seulement la
presse ! FORҪA BRUNO !
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